Lectures Lu pour vous

Mes 10 meilleurs romans lus en 2017

Ce n’est pas parce qu’En Aparté a changé de ligne éditoriale que je vais perdre tous mes petits rituels !

Mes billets « Mes 10 meilleurs romans lus en…. » existent depuis 2009 ! Cela serait dommage de s’arrêter, non ? 😉

Voici donc, parmi les 82 livres que j’ai lus cette année, mon top 10 par ordre alphabétique (je rappelle que ce ne sont pas forcément des livres publiés en 2017).

Trois saisons d’orage de Cécile Coulon (dans un petit village, « Les Trois Gueules », défilé de roche grise, on suit l’histoire de deux familles durant les Trente Glorieuses, celle d’un médecin et celle d’un fermier, à travers leurs conditions de vie et leurs relations. Les personnages oscillent entre bonheur et souffrance. Le destin est parfois clément, parfois cruel. Cela se lit d’une traite, sous tension). C’est la troisième fois que Cécile Coulon apparaît dans mes top 10. Il y avait eu Le Coeur du pélican et Le roi n’a pas sommeil.

 

 

 

Trahir d’Helen Dunmore (le roman se déroule à Leningrad en 1952 : Andréi, un jeune pédiatre se retrouve face à un cas impossible : il doit soigner le fils d’un des chefs de la terrible police secrète. Malheureusement, il sait que le diagnostic est terrible et que quoi qu’il arrive, il sera coupable et puni. L’étau se referme progressivement sur Andréi et sa famille. L’auteur s’est inspirée du « complot des blouses blanches » pour imaginer ce roman intense, dans l’Union soviétique d’après-guerre).

 

 

Ecoutez nos défaites de Laurent Gaudé (un roman puissant sur le temps, l’histoire, les guerres à travers trois grandes figures historiques (Hannibal marchant sur Rome, le Général Grant écrasant les confédérés et Haïlé Sélassié, le dernier empereur d’Ethiopie) sans oublier l’histoire contemporaine avec un agent des services de renseignements français et une archéologue irakienne. Un roman un peu difficile d’accès dans les première pages mais vraiment à lire !) Cet écrivain avait également fait partie de mes favoris en 2010 avec Ouragan.

 

 

 

 

Treize jours de Roxane Gay (un roman perturbant et violent qui m’a tiré les larmes des yeux. Fille de l’un des hommes les plus riches d’Haïti, Mireille Duval Jameson, mariée et mère d’un jeune enfant, se fait enlever alors qu’elle est en vacances chez ses parents. Durant 13 jours, elle vivra l’enfer. Son père tarde à payer la rançon. Une fois libérée, comment surmonter un tel traumatisme ?)

 

 

 

Comment vivre en héros ? de Fabrice Humbert (Tristan Rivière, fils d’ouvrier communiste, héros de guerre, hérite d’une mission dans la vie : être un héros. Malheureusement, à seize ans, il abandonne son entraîneur de boxe attaqué par trois voyous, ce qui lui vaut le mépris de son père. Dix ans plus tard, alors qu’il se trouve dans un train, une jeune femme est agressée par une bande. Et le basculement des trois vies possibles racontées par le roman tient au choix opéré bien malgré lui par Tristan. J’ai beaucoup aimé suivre ce personnage de son enfance à sa vieillesse dans toute sa complexité. Fabrice Humbert avait déjà fait partie de mon top 10 en 2012 avec Avant la chute et en 2011 avec La fortune de Sila).

 

Continuer de Laurent Mauvignier (un roman doux-amer sur une mère bordelaise et son fils adolescent qui décident de partir loin, très loin, au fin fond de l’Asie centrale pour tenter de se reconstruire et de renouer les liens entre eux. Un style simple mais qui fait passer de puissantes émotions et de très belles pages sur les chevauchées à travers les montagnes kirghizes. Laurent Mauvignier avait fait déjà fait partie de mon top 10 en 2014 avec Autour du monde.

 

 

 

Douleur de Zeruya Shalev (un magnifique portrait de femme et de mère. Dix ans après avoir été blessée dans un attentat, l’israélienne Iris semble avoir surmonté le traumatisme. Malgré des douleurs persistantes, des problèmes avec ses enfants et un mariage de plus en plus fragile, la directrice d’école ambitieuse et la mère de famille engagée qu’elle est s’efforce de prouver qu’elle contrôle la situation. Mais tout bascule, le jour où elle reconnaît sous les traits d’un médecin, Ethan, son premier amour). J’avais également beaucoup aimé l’un de ses précédents romans, Ce qui reste de nos vies (présent dans mon top 10 en 2014).

 

 

Station eleven de Emily St John Mandel (une terrible grippe terrasse 99% de la population. On suit quelques survivants, dont une troupe théâtrale, La Symphonie itinérante,  qui parcourt des kilomètres pour jouer Shakespeare et Beethoven malgré la désolation et les dangers…L’art et la littérature peuvent-ils être sauvés lorsque tous les repères sont perdus ?)

 

 

 

L’orangeraie de Larry Tremblay (un court roman comme un conte ou une fable. Deux frères jumeaux vivent dans un pays en guerre (non nommé) entouré par les montagnes. Un des chefs de la région vient demander à leur père de sacrifier un de ses fils pour le bien de la communauté. Comment faire ce choix impossible ? Comment accepter l’impensable ? Culpabilité, manipulation, amour, et rédemption sont autant de thèmes qui composent ce livre coup de poing.)

 

 

Désolations de David Vann (un roman sur le temps et sur la vieillesse à travers un couple, Irène et Gary, dans une région de l’Alaska. Gary a décidé qu’ils allaient s’installer sur un îlot d’un lac glaciaire, dans une cabane qu’il compte construire de ses propres mains. Irène est sceptique…Un roman sombre, cruel, implacable). Il faut également lire  Sukkwan Island de cet auteur.

 

 

 

Article 353 du code pénal de Tanguy Viel (Martial Kermeur, un ancien ouvrier de l’arsenal de Brest retrace les faits qui l’on amenait à être arrêté – le meurtre d’un homme, promoteur véreux – au juge qui est devant lui. Une longue confession, dense, émouvante, au cours de laquelle il raconte sa vie humble, son travail, son fils, ses espoirs d’un avenir meilleur)

 

 

 

oui, je sais, il y en a 11 🙂

Bonne lecture ! Et j’attends les vôtres avec impatience…

Et sinon, vous pouvez relire mes précédents Top 10 : 20162015201420132012201120102009

Edit : je me rends compte que j’ai oublié d’indiquer Les bottes suédoises d’Henning Mankell

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