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L’épuisement des mères (ou burn out maternel), un sujet difficile à aborder

Depuis la publication du livre-témoignage de Stéphanie Allenou, Mère épuisée, on parle davantage de l’épuisement maternel. Cette femme de 37 ans, mère de trois jeunes enfants, raconte son burn out, son épuisement à la fois physique et nerveux, son agressivité, le sentiment d’isolement qu’elle a connu lorsque ses jumeaux était tout petits.

De nombreux articles ont été écrits et de multiples discussions sur des forums ou sur des blogs ont été lancées sur ce sujet délicat à exprimer, voire tabou.

A noter qu’il y a quelques années, Violaine Guéritault avait déjà écrit « La fatigue émotionnelle et physique des mères » (voir Aller plus loin) qui traitait de ce sujet également.

Selon les spécialistes, l’épuisement des mères peut concerner à la fois des mères qui exercent une activité professionnelle ou qui sont au foyer. Il touche le plus souvent des mères d’enfants rapprochés, d’enfants en bas âge, d’enfants aux réveils nocturnes fréquents ou hyperactifs ou encore d’enfants malades ou handicapés. Les mamans solos ou dont le conjoint est très souvent absent peuvent être particulièrement susceptibles de connaître cet épuisement. Il peut aussi s’expliquer par un changement brutal de rythme de vie. Ainsi il peut toucher des femmes qui passent d’une vie professionnelle très active, variée, valorisante et valorisée à leurs yeux à une vie consacrée à la sphère domestique et parentale, plus répétitive (voire par certains aspects ingrats), et surtout beaucoup plus isolée, à laquelle elles n’étaient pas forcément bien préparées.

Face à des jeunes enfants exigeants, parfois difficiles, au manque de sommeil, de soutien, peuvent s’installer la fatigue, la nervosité et le sentiment d’être dépassée, submergée, de perdre pied. Au fil des semaines, des mois, tout paraît insurmontable, épuisant, même les tâches quotidiennes les plus simples. Il devient difficile de relativiser. Les cris fusent, voire les fessées ou les gifles, à la moindre bêtise, contrariété ou désobéissance. Puis vient l’impression de ne plus supporter ses enfants, ni soi-même. L’envie d’abandonner, de « démissionner » de son rôle de mère, de s’enfuir.

Parallèlement se développe un fort sentiment de culpabilité et de honte. Honte de ces sentiments, car extérieurement tout semble bien aller, tout devrait bien aller. La situation peut même sembler « confortable » pour l’entourage, le conjoint. Parfois elles ont pris un congé parental pour profiter de leurs enfants et loin d’en profiter, elles ont au contraire le sentiment de se noyer, de ne profiter de rien.
Progressivement, la perte de confiance en soi et le dénigrement s’installent. L’image qu’elles avaient de la « bonne mère », souvent très idéalisée, vole en éclat….

Afin de prévenir ou de guérir ce sentiment d’épuisement qui peut atteindre des niveaux de gravité inquiétants, Stéphanie Allenou souligne le besoin de soutien, d’attention, de soupape de sécurité pour ces mères.

Elle leur conseille de ne pas rester isolées et de se tourner vers des structures d’aide, des lieux d’écoute et de rencontre pour souffler un peu, parler et être écoutée avec bienveillance, pour ré-apprendre à relativiser et à reprendre confiance en elles. Le site des Maternelles qui a consacré une émission sur ce thème liste un certain nombre de ces lieux sur cette page. La psychologue-psychiatre Sophie Marinopoulos (qui a incité Stéphanie Allenou à écrire son livre) est à l’origine de l’association Des pâtes au beurre et de son côté, Stéphanie Allenou a créé L’ilôt familles.

Tous les spécialistes s’accordent sur l’importance pour ces mères de s’offrir des pauses pour prendre soin d’elles, relâcher la pression, reprendre leur souffle. La communication avec le conjoint est également primordiale. Enfin, il ne faut pas hésiter à déléguer certaines tâches ménagères ou à faire garder ses enfants quelques heures par semaine, quitte à faire quelques sacrifices financiers à côté.

■ Aller plus loin

La fatigue d’être mère, un mal à combattre, un article paru dans le journal La Croix

Mère épuisée de Stéphanie Allenou (et les nombreux articles écrits à la suite de la parution de son livre à consulter via goggle, par exemple cette interview)

Mères à bout de nerfs, un article paru dans le magazine Elle.

La fatigue émotionnelle et physique des mères – Le burn out maternel, de Violaine Guéritault (éditions Odile Jacob, 2004). Marine avait rédigé un billet très intéressant suite à la lecture de cet ouvrage

– Une émission des Maternelles consacrée à ce sujet (avec notamment Stéphanie Allenou comme invitée).

– Un dossier sur le sujet avec le témoignage de 4 mamans et une interview de Violaine Guéritault sur le site Santé AZ

Le burn out des mamans : comment remonter la pente ?, une émission sur Europe 1

– Un dossier sur le burn out concocté par 9 blogueurs racontent 9 mois

Les mères parfaites se rebiffent, un article paru dans l’Express

22 thoughts on “L’épuisement des mères (ou burn out maternel), un sujet difficile à aborder

  1. c’est assez audacieux d’aborder le sujet : la plupart des gens trouvent normal qu’une mère soit fatiguée et comme elle a désiré l’être, personne ne voit ou est le problème… Je crois que j’ai
    découvert la fatigue, la vraie fatigue, à ce moment de la vie… un moment on ne peut plus banal, partagé par des milliers, des millions de femmes… une fatigue dont on suppose que les femmes
    n’ont qu’à l’assumer. Le pire étant qu’on finit par tellement s’habituer à être fatiguée, qu’on ne s’en rend plus compte, qu’on passe outre.

    J’ai un jour demandé à une  amie comment faisaient les femmes « avant » (avant les facilités de l’électro-ménager), elle m’a répondu en riant : « elles mouraient plus jeunes »… tout est dit!

      

  2. Je me demande s’il ne devrait pas y avoir plus de mises en garde, en particulier sur le fait d’avoir des enfants rapprochés. Ce point m’avait frappée dans le récit dont tu parles. Après un
    premier enfant, on découvre effectivement que cela peut être épuisant, surtout si l’on travaille à l’extérieur en parallèle. Dans ces conditions redémarrer une nouvelle grossesse alors que le
    premier a encore de gros besoins matériels et affectifs (jusqu’à 3-4 ans) me paraît risqué. Pourquoi n’est il pas conseillé d’attendre un peu ?

    Je pense aussi que le fait que le rôle de mère soit très dévalorisé par la société, les médias, voire le conjoint (il y a très peu d’aides financières, on incite à reprendre le travail le plus
    vite possible, à y être performante) n’aide pas à se sentir bien dans cette situation…

      

  3. On aimerait toutes être la mère idéale, alors quand on est fatiguée et à bout, on culpabilise. On a toutes connues un jour où on a crié trop fort, mis une fessée inexpliquée (qu’on me jette la
    première pierre). Je crois aussi qu’avant il y avait un plus fort rapprochement géographique des générations et que la sagesse d’une grand mère qu’on avait réveillée souvent dans sa jeunesse ou à
    qui on avait déjà craché sa purée, pouvait aider. J’ai beaucoup de maman seule autour de moi (papa au boulot, grands parents loin ou avec leur vie), c’est pas facile. En plus la pression à la
    réussite est aussi dans ce domaine (ne pas lire les magazine pour parents pour ne pas finir de culpabiliser ou penser qu’on est les seuls à ne pas trouver LA solution). Pour ce qui est des
    enfants rapprochés, c’est un choix, quitte à pas dormir ou gérer des couches, on a préféré le faire pendant 3 ans d’affilée plutôt que s’y remettre après coup.

      

  4. bonjour;.. merci pour cet article. Moi j’avais lu,  » la fatigue émotionnelle… »et c’etait très enrichissant ! déjà de savoir que cela existe, rassure beaucoup et permet de ne pas culpabiliser
    quand on semble « perdre pied ». Oui, s’accorder des pauses, relativiser, et parler avec d’autres mamans est primordial…

      

  5. arrivée ici un peu par hasard, je découvre ce blog si intéressant et cette chronique en particulier qui résonne si fort pour moi ! je suis mère de 4 enfants (de 9 à 3 ans) et j’ai l’impression de
    tout juste sortir du gouffre de fatigue/culpabilité (surtout !) dans lequel je suis tombée doucement il y a 9 ans ! cela fait du bien de voir que ce qui nous semble si irrationnel, que l’on tait,
    donc, peut se dire et être compris. Un des éléments qui ont contribués à me faire sortir la tête de l’eau est la création d’un blog, il y a 3 ans ! j’étais en congé parental, vivant dans un tout
    petit village sans vraies amitiés, loin de la famille … et je me suis créé peu à peu non seulement une petite communauté virtuelle mais aussi une occasion de développer ma passion (la couture)
    : aujourd’hui je suis toujours mère au foyer mais ma vie est pleine de rencontres (bien réelles) liées à cette passion et je ne me sens plus en permanence une « mauvaise mère » !

      

  6.    ca fait du bien qu enfin quelqu un en parle!!! on delaisse tellement les meres que c est flippant!a lhopital une petite formation rapide au soin bébé et plouf deja dehors en 4 jours
    et puis la societe aime bien l idee de la mere toujours bienfaisante, l idee de l instinct maternel…il y aurait encore beaucoup de chose à dire!!!

      

  7. bonjour,

    Moi aussi, je connais la fatigue, la solitude car j’eleve seule 4 enfants sans relais famillial et les amis étaient peu nombreux et n’existe plus (même pas un weekend, jour, heures, vacances).

    Parmi les quatres j’ai 2 jumeaux d’un an. un 2ème 4 ans avec trouble du comportement extrenement dur et épuissant beaucoup plus que les jumeaux et 1er 8ans très actif avec manque investissement école aime et comprtement bébé.

    De mon coté, se qui est plus facile je dors maintenant 3ou4 heures par nuit découpé mais le bonheur. On y arrive, il faut croire en soit et ne pas faire attention aux regards souvent négatifs. Je n’ai personne qui s’est un jour proposé car on pense que l’on a droit à plein d’aide mais pas vrai(refus creche, halte garderie pratiquement nul) et on évite de me parler de peur que je demande un service je pense.

    De mon côté, je sais que je vais y arriver, j’aurais aimé lier des liens amicals mais pas facile car j’ai toujours mes enfants avec moi (surtout le deuxième), peu de temps à cause de tous se qu’il y a à faire sans oublié ls nombreux rdv médicaux un corvée pour moi.

    Alors, si vous rencontrez des difficultés, ne vous inquiétez pas vous y arrivrais et/ou si vous souhaitez que l’on échange sans problème (mais je rappelle peu de temps).
    Bon courage à toutes les mamans solos

      

  8. Bonsoir,
    Ce n’est pas fréquent que je me retrouve seule un week end.
    J’ai bientôt 44 ans et trois enfants (Camille fille 16 ans, Quentin 14 et demi et Clothilde 13)
    Quand leur père a demandé le divorce et a quitté sur le champ la maison, ma petite dernière n’avait que 3 ans et demi. Elle reste dans sa bulle de bébé et les deux plus grands dans le monde de l’adolescence.
    Je travaille et fais des heures supplémentaires pour les chérir.
    Et moi dans cette histoire, je rame, je m’enfonce de plus en plus (déprécive depuis plusieurs années).
    Dépendante de médicaments, je n’ai pas honte de le dire de bière.
    Je souffre tellement que je me suis décidée à regarder.
    Je ne supporte plus l’homme.
    C’est toujours le même rythme travail maison enfants ménage.
    Pas de famille ni d’ami.
    Je ne sais plus comment m’en sortir.
    voilà la triste vie

      

  9. Bonjour,

    Je me suis pas mal enrichi grâce à ton article. C’est vrai que la responsabilité des mères nous fatigue beaucoup. Et le plus difficile pour moi c’est de trouver du temps pour m’occuper de mes enfants. C’est pour ça que j’ai suivi les conseils d’Esther pour gagner ma vie à domicile. Comme ça, mes enfants sont sûrs d’être comblé.

      

  10. Je suis un Homme avec un handicap ! ce 26 juin 2015 à 40ans je deviens brutalement seul après le décès de la mère de mes enfants ma fille de 7ans et mon fiIs 3ans ! et 5 mois après je suis épuisé…………….

      

  11. Début de la conversation

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    Blog personnel
    .

    17:07

    Bonjour,
    Je m’appelle Juliette Louis et je travaille actuellement pour France 2. A la rentrée prochaine, une nouvelle émission verra le jour. Elle sera présentée par Faustine Bollaert (la sympathique animatrice du Meilleur Pâtissier sur M6). Comme ses prédécesseurs (« Toute une histoire » et « Mille et une vies »), la nouvelle émission de Faustine aura pour but de s’intéresser à des questions de société à travers des témoignages…
    Nous nous intéressons actuellement au thème de la « charge mentale » qu’une dessinatrice a décidé de mettre en lumière à travers une bande dessinée partagée des milliers de fois sur Internet. Ce thème concerne énormément de femmes.
    Est-ce que vous accepteriez que l’on discute un peu de votre histoire ?
    Belle journée à vous,
    Juliette Louis

      

    1. @Juliette Louis: bonjour, je suis la maman
      De deux enfants dont le petit garçon de 4 ans est handicapé. Ce theme, je le connais par coeur: s arreter de travailler pour s occuper de son enfant,l epuisement, les rendez vous et planning plus chargés que ceux d un ministre, la souffrance, courir encore et toujours, s oublier. Sombrer..,
      Vous pouvez me contacter.
      Cordialement.

        

  12. Bonjour mère courage

    Comme vous épuisée je ne supporte plus les bruits les sons , ni de changer les couches , ni de débarrasser la table et les dégâts fait par 3 enfants

    Les jumeaux de 2ans1/2 et la grande de 8ans pénible et bruyante qui s intéresse pas à l école et refuse de faire ses devoirs

    J ai un grand de 14ans avec ses attitudes d ados qui supporte pas les petits

    Je vie seule très loin de ma famille ici j ai pas d amis aucun isolement total

    Une pension maigre et depuis peu un Rsa
    Mais que je vais devoir abandonner car je dois travailler . Dans 5mois mes juju iront à l école et j aurai plus droit à L’allocation familiale

    Mes moyens me permets pas de laisser celle de 8ans à la cantine et à la garderie du soir

    J ai 3h de creche 2j par semaines
    Je ne fait que courir pour récupérer tous le monde matin midi soir

    Je ne dispose pas malgré les 3h de creche des petits de temps pour avoir un emploi car ils y vont à 14h et la grande sort à 16h

    Donc soit je trouve travail dans ce l apse de temps dans par ex un Faste food et je perd le peu d aide de la CAF minorité de Allocations

    Soit j abandonne le RSA et je sais pas jusqu’ ou cela nous mènera car sans cela ont ne paye plus les factures et notre mini budget bouffe qui est réduit à son maximum

    Car j ai loyer avec Apl deduit de 339€ à ma charge sans les ordures ménagères l’eau ,gaz,edf, crèche , crédit assurance redevance TV et j’en passe
    J ai évidemment d’autres factures comme tous le monde

    Je vie dans 60m2 sans ascenseur avec 2chambres …
    1 pour les jumeaux , une pour la fille et moi une pour le garçon ( salon ou ont manges aussi car pas de cuisine )depuis 3ans j attend logement sociale mais ne suis pas prioritaire

    Je cherche donc à quitté la région Riche ou je vie Actuellement pour petite ville où les loyers seront beaucoup beaucoup plus bas et ou j’aurai enfin un HLM et pourra survivre sans RSA je pense

    Budget alimentaire 90€ pour tous le mois
    Si imprévu car il t’en a 35€ comme ce mois ci
    Nous n’avons aucuns extra fringues loisirs resto rien.

    Tous cela pour dire que ont subi nos enfants avec grande souffrance et dépression du à des charges et responsabilités familiale énorme
    Mais en plus ont dois pour certaine faire face à de grande difficulté financières

    Pour ceux qui ce demande j ai pas choisi de plus travailler ni de divorcer, ni d avoir des jumeaux ( j ai eu ce type de remarques)

    Je positive en m’accrochant à l’idée que les 4dossiers logement HLM que j’ai fait
    M’attribuerons un Logement

    Mes juju iront à l école je trouverai vite un job
    Bon cela n’enlèvera pas l épuisement maternelle dans lequel je suis enfoncé depuis leurs naissance
    Mais déjà cela me retirera mes insomnies du à difficulté financières
    Et ont pourra enfin vivre et manger normalement ce qui n’est pas le cas depuis +1ans

    Accrochons nous et surtout n’écoutez pas les remarques et jugement
    Et ne pas ce jugé durement pour tout les choses que l’ont ne fait pas bien ou pas assurée comme il ce dois comme je le fait moi même par la faute à j’ai pas d autre choix
    Dans quelques temps ont en rira bien

    Bisous mère et père courage

      

  13. Je me présente je m’appelle Sandra j’ai 32ans mariée depuis 5ans et j’ai deux princesses d’âges rapprochées 3 ans et 4ans qui d’ailleurs ne font pas encore leurs nuits ce qui m’épuise énormément.

    Mon mari de 37ans me donne de l’aide comme il le peut car il travaille à 100% et il a une occupation à côté, difficile pour lui de voir ce que je vis au quotidien l’épuisement la fatigue le stresse, plus avoir de temps pour moi sachant que j’ai vécue 4 avortements qui m’ont blessé profondément  à lui aussi et qui  doivent rester sous silence, nos relations intimes se sont perdues dedans. 

    Je suis mal dans ma peau  j’ai beaucoup grossi de 56kg à 73kg et je me trouve moche.

     je souffre aussi d’être une mère qui n’a aucune patience pour ces bébés pleins d’énergie.

    Aujourd’hui’ jétais en colère car notre fille de 4ans ne m’écoute jamais. Et je n’ai jamais le dernier mot quand papa est là il intervient souvent mais pas de mon coté comme ma belle maman et ma grande chippie en profite et elle a bien raison c’est moi qui souffre dans ces moments. Je me sens pas aidé, il trouve le moyen de m’attaquer dans tout ce que je fais même s’il m’arrive de faire des efforts (il me reproche de ne pas lui obéir comme il le voudrai mais parfois j’ai envie de faire à ma façon et il se sent frustré) il ne supporte plus mes cris, il en devient méchant. Je n’arrive pas à me contrôler, c’est un cercle vicieux, le fait qu’il me reproche sans cesse tout ce que je fais, il réveille en moi le pire. Je lui en veux de ne pas me laisser tranquille.

    Mais lui aussi traverse une période difficile où il ne voit pas le bout des échecs personnels et de me voir dans cette état ne l’aide pas.

    Il  m’a offert une année sabbatique pour me reposer un peu car je gère tout à la maison et avec mon métier à l’hôpital mes horaires irréguliers ne m’ont pas aidé.mais j’ai l’impression d’être encore plus épuisée.

    Nous nous aimons tellement mais on arrive pas à s’en sortir ou même de se retrouver.

    Je lui ai fait une scène encore et toujours sa maman qui m’a fait du mal en prend pour son grade. Je me trouve nulle, je suis horrible, j’oublie tout de la communication intelligente, je suis ignoble.

    Je sais que je doit être suivi même prendre des médicaments je suis sous pressions j’ai les nerfs à vif et personnes ne me comprend même pas moi j’ai l’impression qu’il n’y a que mes filles qui ont de l’empathie pour moi car après maman fâchée il y a maman d’amour elles viennent me câliner me dire pardon heureusement elles ne sont pas rancunière. Je ne me fâche pas tout le temps non plus j’ai mes raisons:
    *quand elles se font mal
    *quand elles claquent les portent et risque de se coincer les doigts
    *quand elles jettent tout par terre 
    je cris en général après avoir répété calmement les choses au bout de 5fois j’ai l’impression d’être mieux entendue je sais c’est pas la solution je me remets en question chaques soir et le lendemain rebelote j’arrive pas à rester calme.

    Je cris au secours à travers mes écrits peur d’être juger une fois de plus mais s’il y a du bon je suis prête à prendre j’aimerai changer.

      

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