Que deviennent-elles (ils) ?

Parcours au fil du temps : Carole et Åsa

OLYMPUS DIGITAL CAMERACarole a témoigné pour la première fois sur En Aparté l’an dernier autour de la conciliation vie perso / vie pro. Elle évoquait son travail d’attachée de presse, sa fille et leur toute nouvelle vie en banlieue parisienne. A l’occasion d’un déjeuner, elle m’a donné de ses nouvelles. Merci Carole !

Carole est toujours attachée de presse dans une grande entreprise culturelle parisienne. Depuis 18 mois maintenant, elle a quitté Paris pour aller vivre avec son compagnon et sa fille de 9 ans dans une maison située en région parisienne.

« Le principal changement est liée à notre nouvelle vie en dehors de Paris. Tous les jours, je me réjouis de notre choix d’être allé vivre en maison, près de la nature. J’aime beaucoup jardiner, vivre au calme, profiter de l’espace…Certes, j’ai de longs trajets pour me rendre au travail (1h20 le matin, 1h30 le soir) mais je les utilise pour lire (je redécouvre la presse magazine !), jouer ou regarder des séries. Ce sont des heures loisirs pour moi, même si bien sûr cela me fait partir tôt le matin et arriver un peu tard le soir chez moi, vers 20 heures. J’ai une baby sitter qui s’occupe de notre fille le matin et la dépose à l’école et entre 18h30 et 20h (elle va à l’étude surveillée de 17h à 18h30). Les soirs où je dois rester à Paris pour le travail, je dors chez mes parents et mon compagnon essaye de ne pas rentrer trop tard. Le mercredi, je ne travaille pas et j’apprécie beaucoup cette journée, le matin, je me suis remise au sport et l’après-midi, je suis avec ma fille. Je peux l’accompagner à son cours de danse.

Au niveau professionnel, il n’y a pas eu d’évolution notable en dehors du fait que l’an dernier, j’ai assuré pendant 4 mois en intérim le poste de responsable du pôle presse. Mais globalement, ce statu quo me convient. Je garde dans un coin de ma tête l’idée de changer de métier, en suivant par exemple une formation grâce à un CIF, mais j’attends que ma fille grandisse un peu et que l’envie soit vraiment forte.

Et je continue toujours mon blog par plaisir, mais de façon plus libre. Je ne m’impose aucune contrainte de fréquence de parution. Je remarque que depuis que nous avons déménagé, j’ai moins le temps et l’envie le soir de me remettre devant mon ordinateur.

 

asaÅsa, suédoise, 42 ans, mariée, 2 enfants, a témoigné pour la première fois sur En Aparté autour de la conciliation vie privée / vie professionnelle il y a 2 ans, en janvier 2013. Elle travaillait au musée Nobel à Stockholm, à temps partiel, depuis 2001. Elle évoquait également sa vie familiale avec son mari et ses deux filles et de façon plus globale, la problématique de la conciliation vie perso / vie pro en Suède. Åsa m’a donné de ses nouvelles par téléphone, car elle m’a dit aimer pratiquer le français à l’oral (et elle s’en sort très bien !) mais avoir plus de difficultés à écrire en français. Merci à elle !

« Depuis mon dernier témoignage, il n’y a pas eu de grand changement, mais pas mal de petits changements. Je travaille toujours au musée Nobel à Stockholm. je suis passée à 80%, avant j’étais à 70%. J’aime toujours beaucoup ce que je fais. J’apprécie la diversité de mes missions. J’effectue à la fois des missions plus administratives, dans un bureau et d’autres, où je suis sur le terrain, en contact avec le public. Je fais par exemple des conférences à des classes scolaires sur des prix Nobel (Marie Curie…). Et une fois par semestre, j’accompagne des jeunes de 7 à 10 ans visiter des lieux de Stockholm qui ont un rapport avec le prix Nobel, par exemple l’Hôtel de ville où le hall est célèbre pour accueillir le banquet qui suit la cérémonie de remise des prix Nobel le 10 décembre chaque année.

Mes filles grandissent, elles ont désormais 9 et 12 ans. Elles sont encore dans la même école, mais l’an prochain, mon aînée va passer au collège. Je sens qu’il y aura des changements ! Pour le moment, elle joue encore beaucoup avec sa petite sœur mais je sais que cela peut vite changer. En terme d’organisation, elles finissent toujours tôt l’après-midi, entre 14h20 et 15h30. Nous avons beaucoup d’aide, avec mes parents et mes beaux-parents qui viennent souvent passer du temps l’après-midi avec leurs petites-filles, pour les aider à faire les devoirs, être présents.

Je suis toujours très impliquée dans leur école, en tant que parent d’élève (plusieurs réunions par semestre) et en tant que parent de classe (avec d’autres parents, nous nous occupons à tour de rôle, d’acheter des fruits pour la classe, de gérer le trafic devant l’école, d’organiser des matchs amicaux, etc.).

En revanche, je ne suis plus entraîneuse de foot, donc cela me permet d’avoir un peu plus de temps pour moi. D’ailleurs, j’ai repris le sport, deux fois par semaine, avec un coach sportif. Je fais cela en plein air, parfois seule avec le coach, parfois avec des amies. Cela me fait beaucoup de bien.

Avec mon mari, nous continuons à bien nous partager les tâches. Mais je continue à être celle qui a l’agenda de toute la famille dans la tête et parfois, cela m’énerve un peu ! Mais lorsque j’en discute avec d’autres mères, je crois que nous sommes toutes ainsi !

Ah si une autre bonne décision : nous essayons de déjeuner en tête en tête, mon mari et moi, une fois par semaine, le lundi. Avoir le temps de discuter à deux, c’est important !

Et pour finir, nous avons un projet d’agrandissement de notre maison (nous vivons en banlieue proche de Stockholm).

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