Autour du travail

Epanouissement, motivation, reconnaissance…

Le travail idéal est celui qui offrirait simultanément :

– une bonne rémunération,
– l’épanouissement, du sens,
– la
reconnaissance,
– la
motivation,
– de bonnes conditions de travail,
– une certaine 
fierté,
– des perspectives d’évolution,

+ des choses moins importantes mais quand même importantes ! : ne pas être trop loin de chez soi, dans un quartier sympa, un bon restau d’entreprise, une expérience valorisante sur un CV, etc.

Un peu comme décrit dans le livre de Maurice Thévenet sur le travail, « Je veux tout ! » dont j’avais parlé dans un précédent billet.

En général, tous ces éléments sont rarement réunis simultanément (sauf exception !)… Avoir toutes ces cartes en main est quand même très improbable. On a plutôt :
– un super job mais à 2 heures de chez soi,
– un travail pas passionnant mais plutôt bien payé et en CDI,
– un manager pas tip top, voire terrible, mais des collègues sympas,
– un job motivant mais stressant,
– etc.

Bref, (presque) à chaque fois, il y a du pour et du contre. Ce qui reconnaissons-le est assez classique, comme dans plein d’autres univers…

Quelles sont les attitudes les plus courantes ?

– on revoit ses exigences à la baisse,
– on relativise,
– on crée son emploi en espérant réunir le plus de conditions favorables,
– on fait un point sur les conditions qui nous semblent les plus importantes et on en tire les conclusions : on reste ou on tente de partir,
– on râle,
– on souffre,
– on positive,
– on se bouge,
– on rêve,
– on ronge son frein,
– on attend, un peu comme Godot
– etc.

Et vous ? Que faites-vous ?

8 thoughts on “Epanouissement, motivation, reconnaissance…

  1. J’ai commencé par râler, souffrir, et puis je me suis mise à rêver d’autre chose et j’ai ensuite fait le point, pas revu mes exigences mais simplement orienté celle-ci vers autre chose : déçue par
    ma boîte qui ne sait pas reconnaître les efforts de ses salariés, ni du potentiel qu’ils représentent et pourraient faire progresser, je construis moi-même mon futur job en augmentant mon champ
    d’action…le jour où je quitterai mon employeur, il ne faudra pas qu’il s’en étonne 🙂

      

  2. J’accepte la fatigue des transports et de ne pas gagner des mille et des cents. En contrepartie je fais un travail qui me plait, me motive, dans lequel j’ai envie d’être la meilleure.
    Mon patron c’est moi, ce qui me permets d’être entièrement responsable de mes réussites et de mes échecs.
    Et je suis très fière d’avoir réussi à faire ce que je fais .

      

  3. Difficile de tout avoir en effet ! Et la crise n’arrange pas les choses, obligeant parfois à se contenter de ce qu’on a. C’est d’ailleurs un peu le sujet du dossier du numéro de mars de Courrier
    Cadres, qui donne pas mal de conseils pour nous aider à faire le bon choix, entre s’accrocher à son poste, chercher à évoluer au sein de son entreprise, créer son activité ou changer de métier.

      

  4. @ Véronique : et tu as bien raison d’en être fière !

    @ Eloïse : bienvenue également ! il est effectivement toujours utile et bon de rappeler les différentes possibilités soit de reconsidérer son job soit d’évoluer ailleurs ou
    autrement… dans les limites du raisonnable et en fonction de l’énergie et des infos dont dispose chacun. Une lectrice fidèle de Courrier Cadres (et parfois même un peu plus qu’une
    lectrice !)

      

  5. J’ai d’abord quasiment tout sacrifié à mon travail, pour avoir un job motivant. Et puis, j’ai relativisé, mis des limites, pour que la vie de famille ne soit pas si exposée. Et enfin, en changeant
    de boulot, entre 2 postes motivants, j’ai choisi le moins payé, mais le plus sympa en terme de produit et le plus pratique du point de vue du transport.

      

  6. En tant que prof vacataire précaire depuis 7 ans, je n’ai pas eu beaucoup de marge de manoeuvre. J’ai pris tous les cours que j’ai trouvés sans faire la fine bouche.
    Les seuls choix que j’ai posés au fil des années, c’est supprimer les petits jobs de complément en GD qui ne concernaient pas l’enseignement et qui étaient de l’exploitation pure et simple, pour
    les remplacer par des cours à donner mieux payés et plus en phase avec mes désirs. Puis de supprimer les cours qui étaient les moins payés et les plus dévoreurs d’énergie pour arriver à ne pas être
    trop exténuée chaque fin de semaine et chaque fin d’année scolaire.
    Actuellement, j’espère, grâce à une autorisation d’enseigner (dossier monté dans un centre de formation indus où j’exerce), de pouvoir valider mes 7 années de professorat au niveau du rectorat ce
    qui pourrait me donner accès à des remplacements vacataires à l’EN, job qui m’était jusqu’à présent impossible de pouvoir atteindre étant donné mes diplômes Beaux-Arts, mon ancien job de créa pub
    et les lieux où j’enseignais principalement au départ (MJC, foyers ruraux, écoles primaires, centre sociaux, centres de loisirs, comités d’entreprise).
    Ce dont je doute qui pourra changer rapidement: la précarité avec salaire en dents de scie sur 10 mois sans congés payés et contrats d’usage CDD renouvelés ou pas, payés à l’heure, souvent
    éparpillés géographiquement sur plusieurs localités et plusieurs établissements et grand nombre de classes et de programmes. Le contexte de crise et la précarisation du professorat ne
    plaident  ni pour une stabilité ni une titularisation par concours à court terme. Je fais donc avec.

      

  7. @ Muse : merci beaucoup de partager ton expérience. Tu as raison de dire que la marge de manoeuvre est parfois très étroite…et de souligner également les absurdités ou du moins les
    rigidités du système….
    J’espère vraiment qu’un peu de stabilité et de « confort » viendront prochainement…

      

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