Portraits de femmes

Famille très nombreuse et travail : elles y arrivent !

Dans mon entourage, je connais plusieurs femmes à la tête de famille très nombreuse (4 ou 5 enfants) qui parviennent à concilier travail et vie familiale.

Ce qu’il en ressort, c’est une énergie folle, une santé de fer, une sacrée dose d’optimisme, une organisation non pas sans faille (car il arrive régulièrement qu’un grain de sable, plus ou moins gros, vienne se faufiler) mais quand même bétonnée, des priorités bien définies, des enfants plus autonomes que ceux issus de familles moins nombreuses, une prise de recul par rapport à certaines injonctions, une grande capacité à relativiser et une facilité à passer d’un univers à un autre (et à y être disponible), un conjoint présent, des aides extérieures (femme de ménage, réseau de baby sitter ou nounou de choc souvent présente depuis plusieurs années…), un travail qu’elles aiment profondément et où elle sont performantes, etc.  

…Mais aussi, un temps pour soi très réduit, un grand « ouf » quand se profilent les vacances, parfois un break professionnel d’une ou plusieurs années (souvent à l’arrivée du 4ème ou du 5ème).   

Pour rappel, selon cette étude, en 2008, 43% des femmes ayant trois enfants ou plus (dont le plus jeune a moins de 3 ans), sont actives.

Le pourcentage monte à 67% lorsque le plus jeune a entre 3 et 5 ans et à 75% si le plus jeune a entre 6 et 17 ans.
Pour les femmes diplômées du supérieur, ces pourcentages sont plus élevés (respectivement : 67%, 83%, 84%). 

Une autre étude de l’INSEE indique des chiffres légèrement différents mais précise s’il s’agit de temps plein ou partiel. 37,5% des femmes en couple ayant trois enfants ou plus (dont au moins un de moins de trois ans) sont actives ;
14,7% à temps complet, 18,7% à temps partiel et 4,1% au chômage. 72,1% des femmes qui ont trois enfants ou plus âgés de 3 ans et plus sont actives : 32,6% temps complet, 32,3% à temps partiel et 7,2% au chômage.

■ Aller plus loin : 

– Le témoignage d’Anna sur ce blog 

– Le témoignage de Cécile sur ce blog (mise à jour de novembre 2012)

– Mamantravaille avait consacré une semaine aux familles nombreuses

– Un site Maximômes

– … Et bientôt j’espère l’interview de deux mamans avec 4 enfants et un travail à plein temps ou à 80%.

Si vous êtes vous aussi dans ce cas, n’hésitez pas à commenter et à venir témoigner !

24 thoughts on “Famille très nombreuse et travail : elles y arrivent !

  1. Bonjour,

    Je suis tombée par hasard sur votre billet en page d’accueil d’Overblog. Concilier travail et famille nombreuse, c’est surtout une question de verre plein/verre vide. Voici ce que dit notre
    mauvaise langue préférée, la Mauvaise Mère de NosJuniors.com : http://www.nosjuniors.com/tendances-nouveautes/la-mauvaise-mere-debordee/

    Mais sinon, vos a priori sont tout à fait juste : on peut travailler avec une famille nombreuse, c’est une question de « si on a »

      

  2. Merci pour cette recap, et pour la mention de Maximômes ou de la semaine Maman Travaille à laquelle j’avais participé 🙂

    Je tique toujours un peu sur la mention des aides extérieures… non, ce n’est pas systématique. Des solutions de secours, oui, il en faut (c’est statistique, le risque d’imprévu augmente avec le
    nombre d’enfants), mais au quotidien, pas vraiment. Qu’on ait 2 ou 5 enfants, d’ailleurs, je ne vois pas un grande différence de besoin d’aide (sauf si on est une dingue du repassage sans doute,
    mais on a dit qu’il fallait relativiser, et c’est valable entre autres sur les vêtements un peu froissés). Ou alors on compte les supermarchés en ligne parmi les aides extérieures, là, j’avoue
    que ça simplifie bien les choses.

    Suzanne, tiens, au fait, c’est pas toujours évident le second degré sur la Mauvaise mère, j’avoue que souvent, je ne sais pas tout-à-fait comment on doit prendre certaines chroniques, et celle-ci
    m’avait justement fait tiquer. Par exemple, tu penses vraiment qu’une mère qui travaille (famille nombreuse ou pas, d’ailleurs) ne dîne pas souvent avec sa famille ??

      

  3. Oelita,

    Faut pas hésiter, faut se manifester. C’est plus facile sur un blog que sur notre site 🙂

    Le propos de la Mauvaise Mère, ce n’était pas de dire qu’une mère de famille nombreuse ne mangeait pas avec ses enfants – ou ne s’en occupait pas. Mais que l’image des super-mamans présentées
    dans la presse semblent idiotes. Car  ces articles racontent toujours à quel point c’est fabuleux de diner certains soirs avec ses enfants, alors que toi, comme la Mauvaise Mère, elle fait à
    manger TOUS les soirs à ses enfants, et c’est peut-être pour cela qu’elle n’est pas DG. On n’est pas obligée d’être là tous les soirs, mais « s’astreindre » à être là deux soirs par semaine, sauf
    imprévus, cela semble un peu… peu ?

      

  4. Oui, c’est plus facile de commenter ici, en effet ! Sur NJ, faut avouer que c’est ardu, et c’est bien dommage…
    Donc tu parlais des mamans DG, ah oui, ça change un peu le truc ! (et c’est pareil pour les papas DG aussi, du coup, d’ailleurs).

      

  5. Merci beaucoup à toutes les deux pour vos commentaires !

    @ Susanne : j’avoue ne pas avoir très bien compris votre expression « verre plein/verre vide ». Pourriez-vous m’éclairer ?

    @ Oelita : concernant les aides extérieures, disons que les femmes que je connais en utilisent, soit une femme de ménage – pas forcément 10 heures par
    semaine mais au moins 3 heures, soit une baby sitter pour assurer certaines jonctions ou certains accompagnements, soit une nounou à domicile. Bien sûr, certaines peuvent peut-être faire sans,
    mais cela me paraît quand même difficile, surtout si certains enfants sont encore jeunes, et si les deux parents travaillent à temps complet.

    PS : Susanne, loin de moi l’idée de dire que ces femmes sont parfaites ou de chercher à donner d’elles une image de superwomen infaillibles et à
    200% tout le temps ! Mais juste l’envie de souligner leur côté battant, énergique et optimiste, ambitieux, dans le sens noble du mot (tout en remarquant que cette vie quotidienne plus que
    bien remplie entraîne forcément de la fatigue et du temps pour soi très allégé !)…Sinon, je suis tout à fait d’accord pour dire que l’image des super-mamans présentée dans les médias est
    idiote, nocive et culpabilisante, d’ailleurs, sur ce blog, j’essaye de montrer que cela est complexe et que concilier est bien sûr possible mais n’est pas chose aisée…et que surtout les
    personnalités et les histoires de chaque personne sont différentes et peuvent évoluer à tout moment.

      

  6. Gaëlle,

    Pour expliquer le verre plein/verre vide :

    La plupart des mères de famille se détestent parce qu’elles ont été retenues une fois cette semaine par une réunion et arrivent trop tard pour mijoter des légumes bio (attention exagération). Les
    business woman mères de famille nombreuses qui réussissent comptent comme réussite les soirs où elles ont été présentes, et ont congédié la nounou pour commander des pizzas. Et ce sont des soirs
    super ! Donc réussir à concilier sa vie de famille et son boulot, c’est aussi voir les choses du bon côté… ce que les papas savent souvent très bien faire.

      

  7. @ Susanne : je ne suis pas tout à fait d’accord avec ce que tu dis. Là où je suis d’accord, c’est que je pense que les hommes vivent généralement bien mieux
    ces retards et tiraillements éventuels que les femmes. Là où je ne suis pas d’accord, c’est qu’il me semble que tu prends des exemples un peu extrêmes et pas forcément représentatifs me
    semble-t-il des femmes de familles très nombreuses. (par exemple, elles peuvent très bien bosser tout en ayant des horaires raisonnables et être chez elles le soir pour préparer quelque
    chose même très simple et dîner avec leurs enfants, elles peuvent aussi se répartir avec leurs conjoints un ou deux soirs par semaine, où l’un ou l’autre rentre plus tard et prend en charge les
    enfants). Et je pense aussi que ces femmes, en tout cas c’est l’impression que j’en ai, sont heureuses d’avoir à la fois leur métier et leur vie de famille,  – en général les
    deux d’ailleurs (nombre d’enfant, travail) sont des choix pleinement investis (il vaut mieux d’ailleurs ).
    Bien sûr, qu’elles jonglent sans cesse entre les deux mais elles ont souvent dépassé la vision verre vide/verre plein pour adopter la posture deux verres pleins (d’où l’énergie et
    l’ambition dont je parlais…). Même si bien sûr, il y a certains jours, ceux où les grains de sable sont un peu durs à avaler, ceux où la fatigue se fait sentir, ceux où un surplus de travail ou
    un souci familial vient ébranler l’équilibre existant, où elles se demandent si cela est bien raisonnable…Euh, je ne sais pas si j’ai été très claire, en fait

      

  8. Gaëlle,

    En fait, nous sommes tout à fait d’accord : pour travailler quand on a une famille vraiment nombreuse, il faut des circonstances exceptionnelles, un père avec des horaires fixes ou décalés, des
    grands-parents disponibles à proximité (et sympas), une nounou à long terme.

    J’ai dans mon entourage très proche deux mamans de 5 et 6 enfants. Elles travaillent peu, et ce n’est pas par manque d’énergie ! C’est juste que ce n’est pas possible autrement si le père occupe
    un poste d’encadrement ou que la famille élargie ne prend pas la relève à 100%. Et cette dernière configuration devient très rare à notre époque. Et même dans ce cas de figure, les enfants sont
    vraiment très autonomes, et les mamans toujours en manque de temps. Ca n’arrive pas forcément quand les enfants sont petits, contrairement à ce que l’on pourrait croire, c’est plus insidieux : la
    fatigue s’accumule, les possibilités d’avancement se font rares car on vous pénalise pour les (rares) absences, les enfants de l’âge de raison commencent à verbaliser leur manque (nos Juniors
    adorés sur NosJuniors.com), le père regrette d’avoir une femme toujours stressée… et un jour, elles se laissent convaincre de lâcher prise. OU plutôt, de s’investir autrement : les mamans
    nombreuses sur les blogs en sont les témoins.

      

  9. Je fais partie de celles qui n’ont ni femme de ménage, ni nounou à domicile (quand mes enfants étaient petits), ni baby-sitter. Pour le ménage, ben j’accepte une maison loin d’être nickel. Pour
    les gardes le soir, le mercredi (quand je n’étais pas encore au 4/5), et les vacances, j’utilise les services périscolaires municipaux (testé dans 3 villes différentes, parfois avec des
    contraintes horaires, certes, mais ça fonctionne bien). Mon mari se charge du matin (je pars plus tôt), et moi du soir (il termine plus tard). Je ne crois pas être si rare que ça… si !?

    C’est sûr qu’en passant au 4/5ème, ça m’a permis de souffler un peu (si j’ose dire), en pouvant caser des petites courses et les visites médicales le mercredi au lieu de courir certains soirs.
    C’était surtout important pour pouvoir inscrire les plus grands à des activités extra-scolaires. Car en effet, c’est plus compliqué à gérer avec des « moyens » qu’avec des bébés ou encore des
    grands autonomes. La tranche des 6 à 12 ans est la plus demandeuse en accompagnements (pour les plus petits), et en horaires compliqués (pour les collégiens). Avant et après, c’est finalement
    plus carré. Dans une famille nombreuse, on a un peu toutes les classes d’âge à la fois, donc faut composer avec des contraintes assez variées, c’est le sel de la chose 🙂

      

  10. je parle toujours d’organisation , mais il y a un autre mot hyper important que je l’ai dans les commentaires : relativiser … j’avoue que mon échelle de la relativié est en constant challenge /
    évolution surtout par rapport à d’autres femmes qui ont moins d’enfants je crois … on fait de son mieux, et pis le reste, et bien personne n’est parfait 🙂

      

  11. @ Susanne : rassure-toi, je les comprends parfaitement tes amies avec 5 ou 6 enfants qui travaillent peu et pas par manque d’énergie comme tu le dis si bien
    !! en fait, en écrivant ce billet, je voulais montrer que certaines femmes, à la tête de familles nombreuses, parvenaient à concilier un travail et leur vie familiale dense, mais que cela
    demandait un ensemble de facteurs personnels (qui ne sont pas donnés à tout le monde…moi, par exemple, je crois qu’il m’en manque certains ) mais aussi, et tu as raison de le souligner, de circonstances extérieures très « soutenantes (oui, ce soir, j’invente des mots
    !).

    @ Oelita : je suis très impressionnée car honnêtement, je pensais qu’avec 5 enfants , c’était quand même très dur de ne pas devoir faire appel à des
    relais autres que ceux proposés par la collectivité. D’un autre côté, moi, cela me semble normal, lorsqu’on le peut, de faire appel à des aides extérieures pour avoir un peu plus de
    « confort » dans son organisation, non ?  

    @ Princesse 101 : je suis comme toi, « relativiser » est un mot qui m’inspire  (d’autant que je vois bien que chez les femmes auxquelles je pense « relativiser » ne veut nullement dire « relâcher » !!).

      

  12. Il n’y a pas de mal à faire appel à de l’aide si on le peut pour avoir plus de confort : bien sûr. Alors pourquoi je ne l’ai pas fait (j’ai testé une femme de ménage pendant un an, quand même,
    quasiment sous la pression extérieure « mais fais-toi aider ! » même si je ne me plaignais pas, et ça ne m’a pas plu) :

    – J’ai une tendance radine (on peut aussi dire économe 🙂 ), même en gagnant bien ma vie.

    – J’ai l’impression que ça sert à déculpabiliser certaines mamans, par le côté « J’évite la collectivité, car ça craint, et je veux le meilleur pour mes enfants ». Or, je ne culpabilise pas du
    tout, et par conviction, je suis pour les services collectifs et la mixité.

    – Je déteste que quelqu’un d’extérieur soit chez moi sans moi, c’est physique. Doit bien y avoir aussi un zeste de défi « je peux le faire », sans doute, une fierté mal placée ?

    Bref, en effet, savoir relativiser et ne pas se mettre la barre trop haut, être plutôt zen de nature, me semblent des facteurs plus critiques que « être entourée », mais c’est mon côté sauvage qui
    joue dans ce sens (je connais aussi des mamans de famille nombreuse beaucoup moins zen que moi).

    Ptet que mes enfants se plaindraient de certains trucs… en ce moment, mon ptit dernier déteste l’étude après l’école, c’est vrai… Mais ils veulent tous avoir eux-mêmes une famille nombreuse,
    donc je prends ça comme un bon signe 🙂

    Sur le forum Maximômes, il me semble que peu de mamans font appel à de l’aide extérieure, mais la majorité sont mères au foyer (on ne correspond pas aux stats, donc). Il faudrait que je lance un
    sondage, tiens !

      

  13. Bonjour, je viens apporter ma (petite) pierre à l’édifice et donc mon témoignage.

    J’ai 36 ans, je suis cadre dans une grande entreprise de la région parisienne, et j’ai 4 enfants entre 10 mois et 8 ans.

    Je travaille à 80% depuis n°3, parce qu’au retour de ce long congé mat, j’ai brusquement étouffé de ne plus avoir de temps pour moi en tant que femme, et j’ai donc pris mon mardi (et pas le
    mercredi, ça, c’est du temps pour les enfants, pas pour soi), ce qui me permet de dédier mes WE à mes enfants sans stresser de ne rien pouvoir faire.

    J’ai une femme de ménage depuis que je suis active (même à l’époque où j’étais célibataire), ce qui a changé avec l’arrivée des enfants, c’est le nombre d’heures.

    J’ai une nounou pour prendre en charge les enfants en sortie d’école et de crèche, et ce depuis le 2ème enfant, parce que je n’arrivais pas à les déposer le matin et les récupérer le soir (à la
    crèche à l’époque) et faire entre les 2 une vraie journée de travail. Mon mari est cadre dirigeant, il fait de + grosses journées que moi et participe assez peu. Ce qui a changé avec le 3ème : le
    mercredi pris en charge par la nounou au lieu du centre de loisirs. Rien n’a changé avec la 4ème (enfin, si, la voiture : une C8 au lieu d’un Scenic). Je considère que ces éléments de logistique
    étaient nécessaires dès le 2ème et ont du coup permis le 3ème et le 4ème

    Mon travail est très riche et épanouissant et j’ai besoin de cette vie-là, intellectuellement stimulante. Je m’organise (en bataillant au besoin avec mon boss et collègues, mais ils ont fini par
    accepter mes exigences) pour rentrer à la maison pour préparer le repas du soir et faire en sorte que nous dinions en famille (moment partagé par tous, au même moment). Les devoirs et le bain
    sont délégués en semaine. Les enfants adorent leur nounou et les baby-sitters qui viennent lorsque mon mari et moi nous réservons un moment de couple. Et finalement, ils râlent plus de ne pas
    avoir assez de moment pour chacun d’entre eux (ils sont 4 !) que parce que leur mère travaille – même si j’essaie de ménager justement régulièrement des moments particuliers.

    Ce qui est dur, c’est de rester calme quand il y a le moindre grain de sable… le stress monte, et le ton de ma voix aussi (j’ai horreur de ça pourtant)…

      

    1. @Lola
      Bonjour,
      Votre organisation avec 4 enfants et un travail me fait rêver et surtout me fait dire que c’est possible (je suis à temps plein avec 3 enfants). J’aime mon travail et ne veut surtout pas arrêter. J’aimerais échanger un peu avec vous. Pouvons-nous nous contacter par mail? Peut-être par Gaêlle?
      Merci beaucoup d’avance,

        

  14. Lola, « ne pas avoir assez de moment pour chacun d’entre eux », ce n’est pas en fait une simple conséquence de travailler (quasiment à plein temps si tu n’es pas là le mercredi) et d’en avoir 4 ?
    Les journées n’ont que 24h…

      

  15. @ Lola : bienvenue ici et merci beaucoup pour ton témoignage (si j’avais su, tu aurais eu le droit à toutes mes questions !!!cf. ma rubrique Témoignages
    ). Vu de l’extérieur, cela a l’air de bien fonctionner ton organisation.  Elle semble à la fois bien rodée et
    « confortable ». Et cela fait plaisir de voir que tu vis ton travail comme un enrichissement, quelque chose qui te stimule. Si cela n’est pas indiscret, pourrais-tu nous dire dans quel secteur
    d’activité tu travailles ? et ton entreprise est-elle flexible, conciliante ? es-tu amenée à faire des déplacements ? à avoir des soirées prises par le boulot/le réseau ? (tu as vu, j’arrive
    quand même à te poser  beaucoup de questions !!).

    Quant au fait que tes enfants réclament davantage de temps pour chacun d’entre eux, je pense que cette « revendication » est partagée dans beaucoup de familles
    nombreuses, que les parents travaillent ou pas  ! Idem, rester calme tout le temps avec 4 enfants, c’est sans doute plus facile lorsqu’il n’y a pas eu une journée de travail dense, des
    trajets, etc. mais bon, cela relève quand même de la mission impossible dans l’absolu, non ? .

      

  16. @Nathalie Honnêtement, je ne pense pas que ce soit dû au fait que je travaille. Les moments particuliers, on les partage surtout le WE, parce qu’en semaine, entre école, devoirs et activités
    extra scolaires, il y a assez peu de temps côté enfants aussi. Et le WE, je ne travaille pas. Je pense de surcroît que je fais plus attention à préserver ces moments privilégiés « à chacun d’entre
    eux » maintenant qu’ils sont 4 que lorsqu’ils n’étaient que 2 (où j’y pensais moins)… ce qu’ils apprécient (les moments) et donc réclament (mais ils ont bien compris le « chacun son tour »).

      

  17. @Gaëlle Mon entreprise a signé la charte de la parentalité et est assez engagée en faveur de l’égalité. Je ne sais pas si ça joue, mais il est vrai qu’elle est très flexible, par exemple sur les
    horaires (je n’en ai pas – mais bon, je suis cadre aussi), ou sur le fait de faciliter le télétravail. Ce télétravail a été proposé au début dans le cadre de la promotion des activités de
    l’entreprise (secteur des Telecoms), mais il a beaucoup joué ensuite dans le cadre de la charte de la parentalité. Mon entreprise met aussi à disposition des salariés une crèche d’entreprise.

    Il m’arrive d’avoir des déplacements ou des réunions tardives, j’accepte même de travailler mon jour de 4/5ème (et le récupérer), je demande juste à être prévenue suffisamment à l’avance pour
    pouvoir m’organiser (avec mon conjoint en général : ces jours-là, à lui de se dégager professionnellement).

    Maintenant, si tu souhaites me poser « toutes tes questions », n’hésite pas, tu as mon e-mail

      

  18. Lola, « mécaniquement », quand on ne travaille pas, on peut passer plus de temps avec ses enfants: c’est pas du tout pareil d’être frais et dispos à la sortie de l’école à 16h30, ou d’être là quand
    un ado rentre du collège avec une petite mine, que de rentrer à la maison vers 19h00 (et encore j’ai de la chance !) avec une journée de travail sur le dos.

    Je comprends très bien que pour certaines cela ne soit pas du tout un problème,  qu’elles n’aient de toute façon pas spécialement envie de faire la sortie des classes et qu’elles assument
    parfaitement d’avoir 15 mn par jour de semaine à consacrer à chaque enfant, perso je trouve que c’est difficile à vivre, plus que je ne l’aurais imaginé…

      

  19. @ Lola : merci beaucoup pour toutes ces précisions ! il est fort probable que je t’envoie bientôt un petit mail pour en savoir encore davantage

    @ Nathalie : mathématiquement, comptablement, tu as parfaitement raison. Mais en termes d’implication, de réelle disponibilité, d’écoute, de complicité,
    d’attention, d’éducation, cela n’est pas aussi mathématique et rationnel que cela, me semble-t-il. Cela dépend énormément des capacités et des besoins de chaque personne en terme
    d’investissement et d’implication professionnel et parental. Après il y a bien sûr à un équilibre à trouver dans le couple entre le temps que l’on consacre à son travail et celui que l’on
    consacre à ses enfants. (sachant qu’aussi bien la vie professionnelle que les enfants  sont tous les deux chronophages et gloutons en énergie…). Si l’on ne voit ses enfants que 15
    minutes par jour en semaine, forcément on rate des choses, ne nous leurrons pas. Mais j’ai aussi constaté que l’on peut ne pas être très présent au quotidien et être complice et vigilant par
    rapport à ses enfants lors de moments bien définis (un week-end, des vacances). Pour être complète, il faut aussi admettre qu’il existe des parents peu présents et peu proches de leurs
    enfants…Compliqué tout cela, j’en conviens !!  

      

  20. Bonjour, je suis maman de 5 enfants : 8 ans,7 ans,deux de 5 ans et demi et le dernier de 3 ans et demi … Je boss a macdo depuis environ 5 ans ( 25h par semaine et les soirs jusqu’à minuit environ). Je boss le soir pour pouvoir m’occuper de mes loulous mais ce n’est pas évident , le problème est que pour bosser de jours entre la cantine (pour 5) et les vacances, c’est financièrement la meilleur solution … Mais même si c’est dure, mes loulous sont toute. Ma vie et je ne regrette absolument rien …

      

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