A l'école Education nationale

Qu’est-ce qu’un bon (ou moins bon) professeur ?

Martin_Vidberg_-_Magic_DarcosUne fois encore, l’envie d’écrire un billet sur l’école m’a reprise ! C’est pour moi un sujet inépuisable de réflexion, d’étonnement, d’abattement (trop souvent), mais aussi de résistance, même si je sais qu’elle est quasi vaine :-(.

J’aurais pu vous parler de l’enseignement du latin et du grec qui est fortement remis en cause par notre ministre actuel, mais d’autres le font mieux que moi (d’ailleurs, je vous invite à signer cette pétition si le sujet vous tient à cœur). J’aurais pu aussi vous parler de ma participation à un concours national de dictée (j’ai relaté cela dans un article pour Le Monde) et vous dire à quel point je suis triste de voir que mes enfants ne maîtrisent plus correctement leur propre langue… J’aurais aussi pu vous parler du sujet du harcèlement scolaire qui n’est, à mon sens, pas pris suffisamment en compte (même si visiblement cela commence à l’être un peu plus). Mais aujourd’hui, j’ai eu envie d’aborder un sujet un peu tabou, en tout cas polémique, celui des professeurs.

Au préalable, je tenais à préciser que je suis très admirative des bons professeurs (je sais qu’ils sont nombreux, j’ai eu la chance d’en connaître quelques-uns d’excellents, j’en profite d’ailleurs pour les remercier ici : Madame Dumas Vorzet, une de mes institutrices de primaire très stricte mais avec le recul, je me rends compte excellente – c’est notamment à elle que je dois les cahiers dont j’ai parlé dans ce billet –  et deux de mes professeurs de lycée, Monsieur Denis Fröchen, professeur de français à qui je dois une partie de mon amour pour le français et de mes études littéraires et Monsieur Alain Guyot, professeur d’histoire-géographie dont je garde un très bon souvenir…sans oublier, plus tard, quelques professeurs à Sciences-Po) mais je suis également en colère contre ceux qui, à mon sens, ne sont pas au niveau et qui sont en train de laisser l’intelligence de nos enfants en jachère, qui par manque de formation, qui par idéologie, qui par niveau insuffisant, qui par manque de pédagogie.

Il existe toutes sortes de professeurs : les passionnés, les excellents, les très bons, les moyens, les mauvais, ceux qui savent se faire respecter, ceux qui n’y arrivent pas, ceux qui sont du côté des républicains, ceux qui sont du côté des pédagogistes, etc.

Je suis parfaitement conscience qu’être professeur aujourd’hui n’est pas chose aisée. Je sais que les conditions de travail d’aujourd’hui n’ont que peu à voir avec celles des années 80 ou 90. Je sais que nos enfants sont sans doute plus difficiles que nous au même âge. Je sais que leur autorité a été sapée. Je sais que ce ne sont pas eux qui décident des programmes (visiblement, c’est assez opaque). Je sais que les classes sont trop nombreuses et les niveaux entre les élèves très inégaux. Je sais que certains parents sont devenus aussi difficiles à gérer que certains élèves. Je sais que le métier n’est plus valorisé, qu’il est mal payé (du moins en primaire, et pour les certifiés). Je sais qu’il est idiot de demander un bac + 5 pour pouvoir passer le concours du Capes. Je sais tout cela et je le regrette.

ecole4.1212493320Mais pourtant, cela n’empêche pas certains professeurs d’être bons, de continuer à transmettre leur savoir, à essayer de tirer leurs élèves vers le haut, en deux mots d’être à la fois exigeants et bienveillants. C’est selon moi la définition d’un bon professeur. Et je les en remercie. Je leur en suis même très reconnaissante. Et face à la médiocrité des différents ministres de l’Éducation nationale, face au nivellement par le bas généralisé, je les félicite de résister. Certaines écoles, de façon globale, savent également résister, mais elles ne sont plus majoritaires, loin de là. D’ailleurs, j’ai pu constater des différences de niveaux, de méthodes, de contenus, très importantes (pour ne pas dire hallucinantes…), qui sont sources d’inégalités criantes.

A côté d’eux, il existe des professeurs des écoles et des professeurs du secondaire qui pour différentes raisons comme je les citais plus haut (idéologie, manque de formation, lacunes pédagogiques, etc.) ne sont pas exigeants. Ils peuvent être bienveillants, mais sans l’exigence, cela ne mène pas très loin. Et l’exigence privée d’une certaine bienveillance n’est pas mieux. On a tous connu des professeurs sadiques, excessivement sévères ou cassants…Certains étaient peut-être très bons dans leur matière, mais malheureusement, ils ont rarement laissé de bons souvenirs (sauf peut-être aux excellents élèves, et encore…).

Avec trois enfants et une dizaine d’écoles pratiquées (à Paris et en province), publiques et privées, j’ai connu de très bons professeurs des écoles, des moyens et des mauvais. Vous me direz comme partout. Certes. Mais leur responsabilité est grande puisque ce sont eux qui sont chargés d’instruire nos enfants, de les élever, de les nourrir intellectuellement parlant, de les aider à développer leur culture générale et leur esprit critique. Et j’ai en vu certains refuser de faire de la pédagogie différenciée (pourquoi ? par idéologie ? « une classe est un groupe, tous les élèves doivent avancer au même rythme » (sic), par ignorance de la façon de procéder ? par manque de temps ? par paresse ? résultat : les talents de chacun s’étiolent…), ne pas faire apprendre de poésie aux enfants (« certains parents n’ont pas le temps/la capacité/l’envie d’aider leur enfant à apprendre sa poésie » (sic)…résultat : toute la classe est privée de poésie), ne pas faire de dictée à des élèves de CM1 parce que soi-disant les élèves ne sont pas encore à même de reconnaître un sujet, un verbe ou un déterminant (est-il utile de rappeler les dictées que je faisais en CM1 ??), ne plus obliger leurs élèves à apprendre des leçons par cœur (pourtant, cela reste parfois incontournable), ne plus proposer des cours structurés et progressifs mais des polycopiés indigestes, ne plus leur offrir des repères historiques clairs, ne plus être un minimum exigeant en termes de tenue de cahiers, de respect des consignes, ou encore terminer l’année sans avoir abordé plus d’un tiers du programme, etc.

Et puis ne négligeons pas les raisons idéologiques de certains professeurs qui ont scrupuleusement suivi les consignes délivrées pendant des années dans certains IUFM (aujourd’hui les ESPE). En gros, il ne s’agissait plus de transmettre un savoir mais d’amener l’élève à construire lui-même son savoir. Je schématise bien évidemment. De même, l’orthographe devenait une « science bourgeoise ». Etc. Loys Bonod l’avait évoqué dans son interview, François-Xavier Bellamy en a parlé lors de sa remarquable audition au Sénat il y a quelques jours. Un professeur aujourd’hui à la retraite, Francis Penin, en a également parlé dans son livre, L’ère du cancre-roi. Et par idéologie, ces mêmes professeurs ont pris en otage nos enfants. Alors, reconnaissons que les responsables de cette entreprise de démolition/de déconstruction de l’école, sont un peu partout : bien évidemment, au sein du Ministère de l’Éducation nationale (les fameux experts), du corps des inspecteurs (plusieurs professeurs m’ont dit devoir faire en cachette certaines leçons ou exercices ou utiliser certaines méthodes), mais aussi de certains professeurs…

news364Et pour finir, je dirais que le niveau de certains professeurs recrutés actuellement dans plusieurs académies ne me rassure nullement…C’est pourtant eux qui seront devant nos enfants…Dans beaucoup de métiers, lorsque vous n’êtes pas bon, lorsque vous n’avez pas le niveau, vous n’êtes pas gardé ou alors vous êtes très sérieusement formé. Pourquoi n’en serait-il pas de même dans l’Éducation nationale ? (on me répond : parce que les candidats ne se bousculent pas…). Il devient donc urgent de revaloriser le métier, de rétablir l’autorité des professeurs (et qu’ils se sentent soutenus par leur hiérarchie), de mettre en place des formations solides et non idéologiques et de réfléchir aux conditions d’accès au concours : l’exigence d’un bac + 5 me semble une ineptie. On peut être un excellent professeur des écoles, à mon avis, sans avoir fait 5 années de fac. Je pense aussi que cela serait bien qu’ils retrouvent davantage de liberté pédagogique et que l’on arrête de leur demander de faire trop de choses, au risque de n’en faire aucune de façon correcte. Il faudrait également pouvoir féliciter et gratifier d’une façon ou d’une autre les bons professeurs (ce n’est pas facile, j’en conviens…).

Je sais qu’il s’agit d’un sujet tabou, dont on parle peu. Je suis prête à échanger sur ce sujet via les commentaires. Et je rappelle une fois encore que les bons professeurs ont toute mon admiration. C’est un métier noble. Je suis parfaitement consciente que je n’en aurais pas été capable (même si je pense posséder certains savoirs, je manque cruellement de pédagogie et de patience…). Mais cela ne m’empêche pas d’être vigilante et de conserver mon esprit critique.

Les 3 dessins sont de Martin Vidberg (ancien professeur des écoles, avant de devenir dessinateur à temps plein).

8 thoughts on “Qu’est-ce qu’un bon (ou moins bon) professeur ?

  1. Je comprends ton envie d’écrire au sujet de l’école, étant moi aussi passionnée par le sujet. Je lis toujours avec avec un grand intérêt tes billets.

    Dans celui-ci je remarque avec amusement certaines contradictions : si on demande « davantage de liberté pédagogique », ne comprend elle pas la liberté de ne pas faire de dictée (exercice dont l’intérêt est loin d’être démontré…) ou de poésie (on pourrait choisir par exemple de se contenter de chansons apprises ensemble en classe) ? D’autre part je trouve également contradictoire de demander d’une part davantage de formation et d’autre part de protester contre les enseignants qui suivent les consignes reçues lors de ces formations. Qui décide en fin de compte si la dite formation est valable ou pas ?

    Ayant des enfants très différents, dont l’un au bord de l’échec scolaire, j’ai malheureusement de moins en moins d’idées sur ce que devraient être ou pas l’enseignement et les professeurs…

      

    1. @Nathalie : merci pour ton commentaire ! tu as raison, il y a certaines contradictions dans mes envies 😉 . Mais voici en gros, ce que je voulais dire : lorsque j’entends certains (bons) professeurs dirent qu’ils ne peuvent plus faire telle ou telle chose parce que leur inspecteur y est opposé, là, je regrette leur liberté pédagogique. Mais tu as raison, je préférerais aussi que certains professeurs prennent un peu moins de liberté par rapport aux programmes et s’attachent par exemple à le finir avant la fin de l’année 😉

      NB : personnellement, je suis convaincue que l’exercice de la dictée est irremplaçable (bien sûr, si les règles de grammaire et de conjugaison sont expliquées à chaque fois) et apprendre par cœur des poésies me semble un très bon exercice de mémoire, important pour découvrir de beaux textes et enfin utile pour apprendre à s’exprimer à l’oral.
      Concernant l’autre point (la formation délivrée), je précise aussi à un moment que je souhaiterais que les professeurs bénéficient d’une formation solide et non idéologique 🙂 (ce qui n’a pas été le cas pendant des années, en tout cas, dans beaucoup d’IUFM).

      PS : moi aussi, j’ai un enfant en difficulté scolaire, mais selon moi une grande partie de ses difficultés provient des lacunes du primaire, du fait qu’on ne lui a pas suffisamment appris les bases, la rigueur, le sens de l’effort…Après bien sûr, tous les enfants ne sont pas égaux en terme de réussite scolaire, cela dépend de leur caractère, du fait qu’ils ont ou pas un esprit scolaire, etc. Mais il y a eu des manquements, ça, c’est certain ! Et je constate que dans le collège dans lequel elle est, les enfants qui y sont depuis le primaire, eux, partent avec des bases très solides et très structurées…j’aurais aimé qu’elle en bénéficie également. Cela l’aurait beaucoup aidée, je pense.

        

      1. As tu envisagé de faire un billet sur les difficultés scolaires et les répercussions sur la vie de famille/pro : rentrer le plus tôt possible pour s’assurer que l’ado est bien au travail, payer des cours particuliers, les heures passées à faire réviser, les rapports pourris avec les enseignants, les conflits incessants à la maison, les inquiétudes pour l’avenir (que faire sans le bac ?), les remises en question (qu’est ce qu’un bon (ou moins bon) parent), etc.
        J’évite maintenant d’aborder le sujet avec mon entourage, et je me sens seule face à cet écueil.

          

        1. @nathalie: tu as raison Nathalie, cela est un excellent sujet ! l’autre jour, je parlais avec une amie du temps et de l’énergie que cela demandait ! Et bien sûr, si tu as envie d’écrire un billet, tu es la bienvenue. Cela pourrait être la lettre D comme Devoirs pour le dictionnaire de la Conciliation 🙂

            

  2. Bonsoir,

    Je partage tout à fait votre opinion et votre analyse… J’ai eu moi aussi de très bons professeurs (c’est amusant, nous sommes passées par le même lycée ^^) d’autres corrects (la majorité heureusement) et quelque uns pitoyables.

    Actuellement, deux de mes enfants sont scolarisés (la petite dernière est encore trop petite mais ça se soigne) et pour l’aîné j’ai rencontré aussi des bons et des moins bons… Des professeurs qui refusent de faire de la pédagogie différentiée, qui refusent de remettre en question leurs méthodes, même sur les suggestions de la psychologue scolaire… « c’est à l’enfant de s’adapter », « la pédagogie différentiée ce n’est que pour aider les élèves en difficultés… et j’en ai déjà trop »… Mais quand on ne fait plus de cours que pour les élèves en difficulté que deviennent les autres? Les élèves moyens? Ceux qui sont bons élèves? Et ceux qui vont plus vite que les autres? Ils ne font… rien… ils s’occupent comme ils peuvent mais surtout ils se font oublier et ne doivent pas faire de vagues… Et lorsque l’on fait le programme de CP en CE2 et que c’est « normal », j’appelle ça le nivèlement par le bas! Où est-elle l’école de la République qui en son temps fut un véritable ascenseur social?

    Les chiffres le disent: les enfants issus de milieu plus favorisés réussissent mieux que les autres. Pourquoi? Mais parce que leurs parents comblent les vides béants laissés par l’école!Alors il y a ceux qui peuvent, qui ont le temps, les connaissances, les moyens pour cela, et puis il y a les autres, dont les enfants, pour une grande part, ne verra jamais cet effet ascenseur car le groom est en vacances et la plupart sont trop petits pour trouver seuls les boutons qui commandent l’accès aux étages supérieurs.
    Je rêve d’un système entièrement rénové, de professeurs dévoués à les élèves et qui choisissent ce métier réellement par vocation. C’est si peu souvent le cas! J’ai vu l’envers du décor en ayant tenté un CAPES-CAFEP, j’ai rencontré d’autres candidats… non pas bac+3 comme c’était encore la règle à ce moment là mais… bac +8! Oui des personnes qui avaient soutenu des thèses, qui avaient fait des études longues, voire des « post-doc », qui étaient des « têtes »… et qui ne trouvant rien d’autre pour travailler ou qui souhaitant un meilleur « confort de vie », cherchaient à se reconvertir pour devenir « prof »… Et malheureusement, parmi ces personnes là, j’en ai vu peu qui semblaient pouvoir être de bons pédagogues. Enseigner à des enfants ou des jeunes, ce n’est pas pareil que faire un exposé devant un amphi…

    J’ai vu l’envers du décor aussi dans un établissement où j’ai fais de menus remplacements… J’y ai entendu les professeurs parler des enfants (en quels termes parfois!), j’ai assisté à un conseil de classe, j’ai vu le remplissage des bulletins scolaires sur un logiciel qui proposait des appréciations toutes faites dans un menu déroulant (!) … J’ai vu les difficultés des enseignants qui souhaitaient faire « bouger les lignes », proposer des projets innovants… « on en fait déjà bien assez comme ça »… J’ai vu ces professeurs qui reprenaient toujours leurs mêmes notes d’us année sur l’autre… sans tenir compte des modifications de programme, ou annonçant que « le paragraphe 2 à été supprimé du programme, nous passons donc au paragraphe 3 » …!

    J’ai vu aussi des enseignants qui travaillaient dans des conditions déplorables: obligés de jongler entre 3 voire 4 établissements différents pour avoir un « temps plein », des salles de classes trop petites où certains élèves tournent le dos au professeur… Les salles de TP sont prévues pour accueillir des demi-groupes mais au niveau horaires cela ne passe pas: qu’à cela ne tienne: ils seront en classe entière… et prendrons des notes sur leurs genoux si ils ne veulent pas tourner le dos au professeur pendant qu’il écrivent…

    J’ai entendu aussi les difficultés avec les parents: enfants laissés livrés à eux même, enfants toujours dans leur bon droit: « c’est la faute du prof », parents contestant et faisant « sauter » les sanctions… J’ai vu le désarroi d’un directeur, ne sachant plus « comment les prendre » -les parents (!)

    Que dire de ces chères têtes blondes? Tous les enfants sont différents mais l’effet de groupe est tellement fort que bien peu savent y résister quand le groupe prend une mauvaise pente. Ces jeunes qui n’ont pas « les bases », qui ne lisent pas couramment au collège, qui ne savent pas respecter une consigne simple dans un devoir…(non souligner cela n’est pas la même chose qu’entourer… c’est simple mais tellement révélateur…) Le respect es consignes, des règles, des interdits c’est un tout… et si le cadre scolaire est révélateur il n’est pas pour autant LE problème… sans doute manquent-ils de repères par ailleurs. Ces « petits » qui ne font rien parce que « de toute façon mes parents s’en fichent », ceux qui font un jeu de la perte de patience des prof et qui en font un concours: « faites attention, certains font la course pour savoir lequel se fera sortir le plus vite » m’avait gentiment prévenu un surveillant…

    J’ai trop de respect pour ce beau métier… je n’ai pas voulu être « complice » d’un système qui m’a profondément déçue et que je ne saurais approuver en l’état actuel des choses… J’ai choisi de changer de voie… Certains penseront peut-être que c’est lâche et que j’aurai pu aller au front: mais c’est la charge contre des moulins à vent et je ne me sens pas cet esprit là…

      

  3. Bonsoir Gaëlle

    Merci pour ton article qui, je crois, reprend bien les différentes facettes du problème. Oui, le système est loin d’être parfait et réclame de nombreuses améliorations. Mais je crois aussi qu’il n’y a aucune raison légitime (et aujourd’hui peut-être encore moins qu’hier) de laisser des enfants entre les mains de « mauvais » enseignants. Qu’il y ait de « mauvais » enseignants est une chose. Après tout, il existe de mauvais comptables, de mauvais juges, de mauvais journalistes,…il me paraît donc logique que le recrutement des enseignants ne fasse pas mouche à chaque fois ou que certaines personnes ne connaissent pas une évolution positive dans leur carrière.

    Mais pourquoi faut-il que cela soit un tabou??? Cela n’aide ni les profs, ni les élèves!

    Du coup, tout le monde prend des précautions pour aborder le sujet (ton article en est un exemple), alors que cela devrait être banal de dénoncer le fait que des mauvais enseignants existent. Le nouveau livre de Stéphane Furina « Pires que les élèves » (livre que je n’ai pas – encore – lu) semble déclencher les mêmes débats, encore et encore. Mais ne pourrions-nous pas passer moins de temps à se demander si nous pouvons dénoncer les compétences de certains et plus de temps sur les actions que l’on pourrait entreprendre pour remédier à ces cas ET pour soutenir, encourager et motiver tous les autres?

    A bientôt sur ton blog

    Isabelle

      

  4. Nous sommes quelques parents et nous avons créer un site participatif pour échanger des infos sur les écoles et donner notre avis grâce à une échelle de satisfaction sur plusieurs critères- dont les profs !!! Il s’agit par exemple d’évaluer en autres points la motivation, l’investissement, la bienveillance de l’équipe pédagogique. Ils n’aiment pas trop ça ; il y a des mauvais parents (« parents vous nous emmerdez », « la tyrannie des parents d’élèves »…), des mauvais ministres, des mauvais programmes et bien sûr des mauvais élèves mais des mauvais profs…ça jamais. Enfin , depuis le livre d’un enseignant sur ses collègues http://www.ecolemania.fr/pire-que-les-eleves/ les choses vont peut être changer…un peu (rejoignez-nous sur ecolemania.fr 🙂

      

  5. Le rôle d’un professeur c’est d’instruire et de former le jugement.. L’idéologie actuelle veut faire de l’école le lieu de l’éducation. L’éducation c’est la mission des parents.

      

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