Etre femme au travail : les vrais bons conseils d’Anne-Cécile Sarfati

Anne-Cécile Sarfati, rédactrice en chef adjointe au magazine Elle (rubrique Vie privée), a écrit un livre «  Etre femme au travail – Ce qu’il faut savoir pour réussir mais qu’on ne vous dit pas ». Et honnêtement, je l’ai trouvé vraiment bien, pertinent et réaliste.

 Elle balaye bien toutes les problématiques que peuvent rencontrer les femmes que ce soit dans leur vie professionnelle ou en terme de conciliation vie privée / vie professionnelle. L’objectif est d’aider les femmes à mieux gérer leur carrière mais sans minimiser l’importance de leur vie personnelle et familiale. L’idée n’est pas de tout appliquer au pied de la lettre mais de picorer parmi les parties qui nous posent le plus question (manager, se vendre, se faire connaître, dépasser l’auto-censure…).

Cela passe de comment annoncer sa grossesse au bureau, aux conseils pour un entretien d’embauche, en passant par comment demander une augmentation, gérer une proposition de promotion (j’y vais, j’y vais pas), s’affirmer face à son chef, manager son équipe, gérer les personnalités difficiles, penser au marketing de soi, comment pratiquer le networking, etc.

Des problématiques certes bien connues, mais traitées de façon réaliste, simple et avec des pointes d’humour.
Les questions posées le sont de façon directe (exemples : « la bonne distance avec ses collègues, c’est quoi ? », « comment exprimer ses émotions au travail sans se griller ? », « comment savoir si on est faite pour diriger les autres ? », « pourquoi, malgré tout, la participation des hommes à  la vie domestique bouge-t-elle si peu ? », etc.). Pas de recette miracle, ni de réponse tranchée ou de conseils de superwoman, mais des pistes et des conseils crédibles et nuancés. Bien sûr, j’aurai aimé que certaines parties soient encore plus détaillées, décortiquées mais le livre fait déjà près de 400 pages…

Pour rédiger ce guide, Anne-Cécile Sarfati a interrogé une soixantaine de personnes : psychologues, sociologues, DRH, coachs, patronnes de réseaux féminins, etc. en évitant les conseils trop « bateau » ou la langue de bois, tout en n’oubliant pas la réflexion ou le décryptage de certaines propositions (en tenant compte, par exemple, des ambivalences féminines !).

J’ai trouvé qu’en refermant ce livre, on se disait souvent « elle a raison, il faut y aller, il faut oser ». La lecture est « dynamisante » je trouve. Elle incite à trouver en chacune de nous les marges de manoeuvre pour progresser, son livre cherche à nous aider à franchir la marche qui peut sembler trop haute (cf. mon billet sur le syndrome de la marche trop haute). 

Bref, vous l’aurez compris, un livre que j’ai trouvé à la fois juste, pragmatique et « boostant ».

PS : un grand grand merci à tous ceux qui ont participé à mon billet pour fêter les 3 ans d’En aparté, à leurs encouragements et suggestions. Jeudi prochain, j’indique les gagnant(e)s. Et sinon, le break fut très très chouette…