Une revenante 🙂
Après presque deux années de silence, j’ai eu envie de publier sur mon « vieux » blog, ma liste des 10 meilleurs romans lus en 2019. Cette liste annuelle, je l’avais inaugurée en 2009 et depuis, j’avais été fidèle au rendez-vous (sauf en 2018, donc). En ce début d’année 2020, cela me semble une bonne occasion de reprendre possession de ce blog et de voir si je ne suis pas trop rouillée en termes de mise en page et de publication.
Alors voici les 10 lectures qui m’ont marquées en 2019 (certains romans ont été publiés avant 2019) :
- Aminata Sow Fall : j’ai lu trois livres de cette auteure sénégalaise (Douceurs du bercail, La Grève des battu et L’appel des arènes) et tous m’ont beaucoup plu. Peut-être pourrais-je vous conseiller de commencer par La Grève des battu. L’histoire se déroule au Sénégal et parlera peut-être davantage à ceux qui connaissent le pays, mais certains thèmes abordés sont universels et l’écriture est belle.
- Franck Bouysse : Né d’aucune femme. Un texte coup de poing, dur, âpre, dérangeant, mais très bon.
- Cécile Coulon : Une bête au paradis. Une jeune femme que je suis depuis ses débuts, talentueuse et qui sait raconter des histoires fortes.
- Jean-Paul Dubois : Tous les hommes n’habitent pas le monde de la même façon. Coup de cœur avant qu’il ne remporte le prix Goncourt. Un auteur toulousain dont j’aime l’univers doux-amer.
- Valérie Tong Cuong : Les guerres intérieures. J’apprécie ses romans psychologiques, qui, cette fois-ci, interroge sur les notions de lâcheté, de courage et de culpabilité.
- Isabelle Autissier : Oublier Klara. J’avais adoré son premier roman, Soudain, seuls. Son second a également été un coup de cœur !
- Alexis Ragougneau : Opus 77. Une belle écriture, un thème qui séduit (la musique classique, qui lie, mais aussi détruit, une famille).
- Valentine Goby : Murène. Une histoire difficile (un jeune homme se retrouve amputé et doit se reconstruire entièrement) servie par une belle écriture.
- Claudie Gallay : La Beauté des jours. J’avais adoré Les déferlantes. Celui-ci est plus intime, plus « discret », mais très bien également. Un beau portrait de femme.
- Gaëlle Josse : Une longue impatience (je ne sais plus trop quand je l’ai lu…), mais peu importe, c’est un très beau livre pudique sur l’amour maternel et ses difficultés !
Si j’avais dû en ajouter un 11ème, j’aurais cité Le moine de Moka de Dave Eggers, qui nous emmène à la découverte du café au Yémen et en polar, je recommande La série guyanaise de Colin Niel, conseillée par une amie qui vit là-bas.