A deux reprises récemment, j’ai eu l’occasion de réfléchir aux critères et aux ingrédients de la
réussite professionnelle et sociale. Je voulais partager cela avec vous.
Tout d’abord, j’ai eu l’opportunité d’écrire une chronique autour de la réussite professionnelle pour la newsletter d’Expectra qui avait choisi ce thème ambitieux pour commencer l’année 2012.
Je vous conseille (outre bien sûr mon billet ) la lecture du dossier intitulé » La réussite professionnelle n’est plus ce qu’elle était » et celle du débat « La réussite professionnelle d’un salarié est-elle corrélée à celle de son
entreprise ? ».
Parallèlement, il y a quelques jours, j’ai lu l’ouvrage intitulé Gagnants et perdants ou les challenges de la réussite de Jean-Claude
Seys (préfacé par Claudie Haigneré). J’ai trouvé cet essai intéressant.
En préambule, il rappelle que la réussite peut prendre de multiples chemins (économique, scientifique, artistique, sportif, religieux…) et est relative selon les cultures et les sociétés. Elle consiste à atteindre un but et implique donc une représentation du futur et une volonté. Chacune des voies possibles de réussite nécessite des qualités particulières (charisme, rigueur, créativité, etc.). Il rappelle également que la réussite implique une notion d’élévation par rapport aux autres (ce qui est différent de la domination).
Dans une première partie, il indique les différents ingrédients et facteurs qui favorisent la réussite : l’hérédité (mais dont il minimise l’importance), l’intelligence, la santé, le travail, la volonté, la confiance en soi, la passion, la rage de vaincre, l’opiniâtreté, la formation, sans oublier le rôle de l’environnement (familial et social, même s’il précise que « cet ensemble d’influences, si puissant soit-il, n’est pas totalement déterminant » en s’appuyant sur différents exemples réels), l’influence de la culture, le hasard et le destin.
Dans une seconde partie, il développe les moyens d’améliorer ses chances de réussite. L’auteur insiste sur
l’importance de :
– bien s’orienter,
– se focaliser sur les moyens du succès plutôt que sur l’atteinte du succès. Il rappelle qu’il existe des voies, telles que l’informatique et Internet pour ne parler que des plus récentes, où tout est possible, et qui constituent « une fantastique ouverture pour de vrais talents ». « D’une manière générale quiconque n’a pas d’avantages sociologiques donnés doit tirer parti de la liberté de choix qu’implique cette situation pour s’orienter vers de nouveaux domaines , où tout est à créer et où des compétences sont attendues ». C’est vrai pour les entreprises mais aussi pour le sport avec l’apparition de nouvelles disciplines ou pour l’art avec les nouvelles formes d’expression,
– vouloir et non pas désirer,
– faire de l’effort un plaisir. »Satisfaire une passion apporte un plaisir qui compense l’austérité de l’effort ».
– se construire soi-même,
– prendre appui sur son environnement social, en respectant les valeurs du groupe de référence sinon la réussite ne sera pas reconnue,
– utiliser l’effet de réseau,
– s’ouvrir au monde,
– développer sa créativité,
– se poser des questions,
– réussir en tant que chef,
– l’humilité au service de la réussite,
– se garder de l’opinion générale,
– gérer son temps
– oser
Jean-Claude Seys estime que même si la part de hasard peut être importante, il convient d’insister sur la marge de manoeuvre dont chacun dispose pour ne pas en être victime. La réussite est » le résultat d’influences du milieu et de ressorts propres à chacun ». J’ai vraiment ressenti cette volonté de la part de l’auteur de lutter contre le fatalisme, la résignation, la facilité, le défaitisme, la rancoeur et celle d’insister sur l’importance de la responsabilisation et de la maîtrise de soi. Persévérer, travailler, ne pas rester sur un échec (même si les échecs sont inévitables), accepter de prendre des coups, faire des choix (et donc accepter d’autres renconcements)…
Un regret concernant cet ouvrage : certains points ne sont malheureusement pas suffisamment développés dans son livre : les risques de dichotomie entre réussite professionnelle et réussite personnelle, l’importance de l’équilibre vie privée / vie pro.
Pour terminer, je vous cite deux extraits de la préface de Claude Haignéré que j’ai bien aimés :
» Si la réussite est une aspiration individuelle, elle doit également être une ambition collective »
» La réussite ne se reçoit pas, elle se construit. Et elle ne se transmet pas, elle se partage. »
C’est l’histoire d’un petit fils Corse et de son pépé, tous deux assis sur un banc.
Il fait chaud, c’est un moment de détente. Tout à coup le petit fils dit à son pépé : « Dis Pépé ! Pourquoi Mémé elle est morte avant toi ? »
Le Pépé réfléchit et lui répond ceci : « Mon petit, tu vois, dans la vie, pour réussir, on a le travail ou la santé. Et bé, Mémé, elle a eu le travail ! »
Travaux PUBLICS
J’ai trouvé cet article fort intéressant d’autant qu’il rejoint ma propre analyse et mon expérience dans la fonction publique. Je viens de sortir à cet effet mon livre autobiographique
« fonctionnaire malgré moi » et mon blog http://fonctionnairemalgremoi.over-blog.com/ le décrit assez précisément ainsi que les
témoignages de mes premiers lecteurs.
En espérant qu’il puisse contribuer au débat nécessaire et à la prise de conscience des responsables sur cette délicate question
jean-michel fortin
L’esprit a une histoire, mais il n’y a pas d’histoire de l’esprit.
(fermaton.over-blog.com)Les mathématiques.
clovis simard
Les ingrédients de réussite professionnelle et sociale sont bien définis! C’est la compétence sociale!On peut les trouver sur ce site: http://coachingtools.pre-sales.ch
HUGO