Initiatives/Bonnes pratiques

Les réseaux féminins en plein boom

nullVendredi dernier, j’étais présente au premier Forum de la Mixité – Connecting Women organisé par le magazine L on Top à Paris. J’aurai sans doute l’occasion d’y revenir. Parmi les exposants, j’ai été impressionnée par le nombre et la variété des réseaux féminins. Depuis une dizaine d’années, on assiste à une véritable éclosion !

J’ai rencontré des réseaux déjà bien installés, tels que EPWN, Féminin Pluriel, FCE ou, d’autres plus jeunes tels que Ladies Only. Certains comptent des milliers d’adhérentes, d’autres quelques centaines, voire quelques dizaines. Il y en a pour tous les profils et pour tous les goûts !

Il existe des réseaux féminins d’écoles (HEC, Supelec, ESSEC, Dauphine…) ou d’entreprises (IBM, Deloitte, PSA, Société Générale, Bouygues Télécom…), des réseaux par métiers (automobile, énergie, banque, expertes-comptables, etc.), par villes, par loisirs (golf, culture, vin, etc.).

J‘ai senti un vrai dynamisme et un réel engouement émanant de ces réseaux.

Un réel désir d’entraide, de solidarité, d’échange, de convivialité mais aussi bien sûr des réseaux orientés business, évolution professionnelle, mentoring, etc. 

La volonté aussi de faire progresser l’égalité professionnelle au sein des entreprises ou de leurs secteurs d’activité. 

Pourquoi un tel boom et un tel succès ?

Sans doute parce que les femmes se sentent plus fortes à plusieurs et parce qu’elles ne se reconnaissaient pas toujours dans les réseaux déjà existants.   

A entendre les femmes qui font partie de l’un de ces réseaux, les raisons d’adhérer sont multiples : développer sa confiance en soi, oser davantage ou différemment, s’inspirer, progresser individuellement et collectivement, se rassurer, déculpabiliser, développer son carnet d’adresses, se faire accompagner lors de la création de son entreprise, etc. 

Et sans doute aussi parce qu’il est bien agréable de temps en temps, dans un agenda bien rempli, de s’offrir une soirée entre femmes alliant convivialité et travail !  

Pour aller loin

– le site IAH

 Réseaux, le nouveau fil d’Ariane 

Edit du 25 avril 2012 : un article intitulé Réseaux féminins : bienvenue au club ? à découvrir dans Madame Figaro.

Et vous, faites-vous partie d’un réseau féminin ?

7 thoughts on “Les réseaux féminins en plein boom

  1. Mais n’est-ce pas un peu dangereux ou plutôt réducteur de ne se retrouver qu’entre femmes? Ce serait peut-être intéressant et enrichissant d’échanger sur les mêmes thèmes avec des hommes, non? Ca
    serait une façon de faire passer des messages de manière moins frontales…

      

  2. Pour rebondir sur le billet de Gaëlle et répondre à Maman Crevette, les femmes ont longtemps été à la traîne en matière de réseaux et le mérite des réseaux féminins, c’est de faire toucher du
    doigt l’intérêt des réseaux pour ensuite aller voir, une fois qu’on maîtrise l’exercice en milieu tempéré, les réseaux mixtes (car les mecs aussi ont leur réseau fermé aux femmes et ce depuis
    longtemps). Comme m’a dit un homme, un réseau çà se construit quand tout va bien pour que çà serve quand tout va mal !!

    Bonne année à toutes ! 

      

  3. @ Maman Crevette : je peux comprendre ton inquiétude mais à titre personnel, je trouve cela très sympa aussi de se retrouver entre femmes. Car il me semble
    que l’approche féminine du monde professionnel, des questions que l’on se pose, des défis que l’on doit relever, ne sont pas forcément vécus, appréhendés, ressentis de la même façon pour les
    hommes. Bien sûr, cela ne doit pas empêcher de participer à des réseaux professionnels mixtes, par exemple celui de son métier, où là il est important de s’enrichir de l’expérience de tous,
    hommes et femmes. Et puis, je pense que les femmes mélangent plus aisément vie perso et vie pro et donc savent faire de ces réseaux des moments à la fois très conviviaux et
    professionnels. Mais peut-être que je me trompe !

      

  4. @maman crevette, ce que je vois est que beaucoup de ces réseaux regroupent des femmes qui évoluent professionnellement dans un monde à grande majorité masculine : IBM, Orange, les grandes écoles
    scientifiques, les oenologues… Pour ma part, je comprends très aisément leur volonté de se regrouper et de parler de problème commun qui leur sont propre.

    Après avoir passé la semaine à entendre parler foot, rugby, bricolage, blague sexiste, quel bouffée d’oxygène que de se retrouver entre femmes pour partager, échanger sur des sujets communs.

    Pour ma part, j’aimerais beaucoup participer à ce genre de réseau mais aucun ne correspond vraiment à ma catégorie… un jour peut être…

      

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