Autour du travail

Questions autour de la qualité de vie au travail



Du 11 au 19 juin, a lieu la 6ème
Semaine de la Qualité de Vie au travail, une opération lancée par l’ANACT (agence nationale pour l’amélioration des conditions de travail). C’est l’occasion de parler du stress, des troubles musculo-squelettiques, des risques
psycho-sociaux mais aussi de mettre en avant les initiatives et bonnes pratiques de certaines entreprises ou organismes pour améliorer la qualité de vie au travail.

Plus de 100 manifestations sont organisées partout en France à destination des DRH, consultants, responsables sécurité, médecins du travail, managers, partenaires sociaux, institutionnels mais aussi de tous les salariés désireux de s’informer, témoigner et agir pour améliorer les conditions de travail.

Par ailleurs, le dernier numéro du magazine Travail de Changement (de l’ANACT) consacre un dossier intéressant à cette thématique.

Voici une bonne occasion d’évoquer ce sujet qui fait que chaque matin nous allons au travail le sourire aux lèvres (ou presque…!) ou la boule au ventre. Les critères pour définir la qualité de vie au travail sont multiples, à la fois objectifs et subjectifs. On peut citer la qualité des relations avec ses collègues et avec ses supérieurs, une bonne intégration sociale, la sécurité de l’emploi, une rémunération (jugée) juste et équitable, des horaires satisfaisants, un sentiment d’appartenance et de reconnaissance, des opportunités d’avancement, la possibilité de prendre des initiatives et une certaine autonomie, la diversité des tâches, des occasions de se perfectionner et de se fomer sans oublier bien sûr des conditions de travail saines et agréables et une organisation du travail pertinente et perfomante.

A quel moment peut-on parler de dégradation des conditions de travail ? Lorsque les moyens ne suffisent plus à atteindre les objectifs ? Quand le stress devient trop important ? Lorsque les relations professionnelles se dégradent ? Lorsque l’ennui gagne ? Lorsque l’organisation du travail ne permet plus de travailler correctement ? Quand la pénibilité entraîne l’usure physique et/ou mentale ?

Et pourquoi deux personnes qui évoluent dans le même environnement professionnel ne ressentiront-elles pas forcément les mêmes choses : l’une estimera qu’il est satisfaisant et motivant, l’autre ressentira un malaise et une démotivation ?

Selon moi, cela montre que les critères objectifs ne suffisent pas à définir la qualité de vie au travail mais que la subjectivité et le ressenti de chacun entrent en jeu. Ceci expliquerait en partie la complexité de la problématique.

Vos réactions et témoignages sont les bienvenues !

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