Autour du travail

« Le plus important dans mon travail, c’est… »

 … le niveau de rémunération, les conditions de travail et l’intérêt du métier.

Ce n’est pas moi qui le dis mais le baromètre réalisé chaque année par TNS Sofrès pour l’ANACT auprès d’un échantillon
représentatif de salariés actifs, dans le cadre de la Semaine de la Qualité de Vie au Travail (qui a lieu cette année du 31 mai au 10 juin 2011, voir le programme sur le site dédié).

 « La reconnaissance professionnelle » vient ensuite, suivie de « la souplesse et l’adaptation des horaires de travail » et « le temps libre dont on dispose en dehors du travail ».

 A titre personnel, j’aurai répondu : l’intérêt du travail, la souplesse et l’adaptation des horaires de travail et les conditions de travail. On a droit à deux réponses (oui, je sais, j’en ai mis trois). Bien sûr, j’aurais pu mettre le niveau de rémunération mais dans les métiers de la presse, honnêtement, il ne vaut mieux pas que ce critère soit le plus important. Certes, je suis sensible comme tout le monde à la rémunération… Il s’agit d’un critère important. Mais le fait que mon emploi soit intéressant et m’offre une certaine souplesse sont des critères davantage décisifs que le niveau de rémunération. D’autre part, je suis très sensible aux conditions de travail (management, collègues, stratégie, lieu géographique, (très important l’environnement !, etc.).

 Et vous ? Qu’auriez-vous répondu ?

 Sinon, rien à voir, mais deux liens que j’avais envie de partager avec vous.

– Sur Mamantravaille, un billet intitulé « Les familles sont-elles obligées de quitter Paris ?«  ou le débat Paris/province (enfants, travail, qualité de vie, etc…) que j’aborde moi-même de temps en temps.

– Sur son blog, Karen présente les actions mises en place en faveur de la parentalité chez Bayer Santé. J’ai commenté car si globalement je trouve cela intéressant, certaines choses me laissent sceptiques…  

Bon week-end !

 

6 thoughts on “« Le plus important dans mon travail, c’est… »

  1. Je ne sais pas si c’est parce que nous avons le même prénom, mais j’aurais répondu comme toi. Il serait intéressant d’ailleurs de connaître la pondération hommes/femmes parmi ceux qui ont mis la
    rémunération comme premier critère. Le slide 13 du baromètre donne d’ailleurs un certain éclairage, mettant en exergue l’impact des contraintes « psychiques » (stress, pression…) sur les femmes
    vs les hommes plus touchés par les contraintes « physiques ».

      

  2. Il me paraît vraiment difficile de ne pas mettre en premier le niveau de rémunération, à moins d’être déjà très bien payé et de pouvoir envisager une diminution, ou à moins que le conjoint soit
    très bien payé…

    D’autre part j’aurais mis le  » temps libre » avant la « souplesse »;  si on est censé faire 50 h par semaine, on ne profite pas beaucoup de la souplesse !

      

  3. Sans hésiter, les conditions de travail et l’intérêt du travail, à égalité.

    Je ne peux pas faire un travail qui m’ennuie, mais je ne peux pas travailler non plus dans une ambiance à couteaux tirés, ou avec une gestion par le stress. L’intérêt et les conditions sont donc
    les deux aspects vraiment primordiaux pour moi.

    Mais ma réponse est probablement influencée par le fait que mon conjoint a une souplesse dans ses horaires. Et par le fait que nous ne tirons pas le diable par la queue.

    Reste que la rémunération, la souplesse des horaires, la quantité de travail, la reconnaissance professionnelle, le temps libre… sont aussi des critères importants.

      

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *