Autour du travail

Devenir manager, pas toujours facile…

Lorsque l’on débute sa carrière professionnelle et que l’on a la chance de disposer d’une solide formation, on aspire parfois à accéder à un poste de manager. On imagine cette fonction de façon plus ou moins précise, le plus souvent avec une part importante d’appréhension, de fantasme, d’idéalisme, de grandes idées…

Le jour où l’on devient manager pour de bon, on réalise que ce n’est pas exactement tel qu’on l’imaginait. Parfois on est agréablement supris, parfois on est déçu. On découvre parfois des tâches ou des difficultés que l’on n’avait pas envisagées. Ou au contraire, on prend plaisir à ces nouvelles missions et responsabilités.

 Cela dépend bien sûr de l’équipe que l’on encadre (l’équipe en tant qu’ensemble et chacune des personnes qui la compose), de sa propre personnalité, de sa hiérarchie, du contexte économique, des objectifs assignés, de la personne que l’on remplace, de son expérience, de sa maturité, etc.

Sachant que l’on ne choisit pas certains de ces éléments.

Certaines personnes se sentent très à l’aise dans leur rôle de manager, tandis que d’autres beaucoup moins. Il y a celles qui endossent leurs habits de manager avec aisance, y prennent goût et ont envie de monter dans la hiérarchie managériale. Et puis celles qui ne pensaient que la partie management de leur fonction leur prendrait autant de temps, d’énergie, qui n’avaient pas envisagé les éventuelles résistances, difficultés et qui pourront en être agacé, frustré, voire épuisé.

Certaines personnes se rendent compte que, tout compte fait, elles préfèrent des postes d’experts ou de super-techniciens plutôt que de managers tandis que d’autres apprécient de passer du temps avec leurs collaborateurs, à régler les conflits, les résistances, à décider, guider, motiver, animer, etc. Certaines apprécient cette position intermédiaire, de relais, d’autres moins. Parfois en passant manager, elles ont l’impression de « trahir » un univers, des valeurs qui ont été les leurs pendant quelques années. D’autres vivront difficilement la « solitude » de manager. D’autres encore ont dû mal à trouver la bonne autorité, la bonne distance…

Pour les femmes managers, deux défis supplémentaires viennent parfois s’ajouter : celui d’être à la tête d’une équipe masculine pas forcément enthousiaste d’être dirigée par une femme, et celui de la disponibilité parfois difficile à concilier avec leur vie personnelle et familiale.

En un mot, devenir manager (et endosser les responsabilités et le positionnement qui vont avec) n’est pas forcément la panacée pour tout le monde.

Et vous ? Quelles sont vos expériences de manager ? Qu’avez-vous trouver de plus difficile et de plus gratifiant lorsque vous êtes devenu manager ? Avez-vous pris goût au management ou au contraire, avez-vous préféré retrouver une certaine liberté et autonomie (comme consultant, créateur d’entreprise, free-lance, etc.) ?

 

One thought on “Devenir manager, pas toujours facile…

  1. Pendant mes missions humanitaires comme administratrice, j’ai eu à manager de petites équipes (4-5 personnes), ce qui n’était pas évident pour moi au départ. Finalement, j’y ai pris goût,
    d’autant plus que cela incluait beaucoup de formation et / ou coaching, ce que j’aime particulièrement. Mais travailler en indépendant me correspond tout de même plus !

      

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