Autour du travail

Le syndrome de la trop haute marche

En aparté vient d’inventer un nouveau concept ! Celui du syndrôme de la trop haute marche ! Késoko ?

Ce sont les freins, les obstacles objectifs ou subjectifs qui empêchent une personne de passer à ce qu’elle considère le niveau supérieur. Ce qui fait qu’elle juge inatteignable certaines marches.

La trop haute marche pouvant être extrêmement variée. Au niveau personnel, cela peut être avoir un 2ème enfant (ou un 3ème ou un 4ème, selon chacun(e) !), s’investir dans une association, reprendre le sport, etc. Au niveau professionnel, cela peut être se lancer dans l’entrepreneuriat, demander une promotion, reprendre des études, accepter des responsabilités plus importantes…Les freins pour franchir ce que l’on considère comme une plus haute marche sont nombreux.

Je ne m’étendrai pas sur les raisons objectives qui font que la marche à gravir semble trop haute (manque de moyens financiers, appartement trop petit, horaires peu compatibles avec une activité sportive ou un investissement associatif…) mais plutôt sur les raisons subjectives qui font que l’on hésite, que l’on n’ose pas.

La première est celle du manque de confiance en soi. « Je n’y arriverai jamais », « c’est trop dur pour moi », « ce n’est pas dans mes cordes »,  » je ne possède pas les qualités exigées pour cette marche », « je n’aurais pas l’énergie », « je vais me planter », « je vais le regretter »…

La deuxième est le sentiment que gravir la marche supérieure déstabiliserait l’équilibre déjà fragile que l’on a réussi à mettre en place et que le jeu n’en vaut pas forcément la chandelle. On a du mal à imaginer les gains que l’on pourrait avoir dans le fait de gravir cette marche, en revanche, on perçoit très bien ce que l’on va perdre en terme de tranquillité, de confort, de sérénité, de tranquillité, d’assurance, de temps…

Il y en a sans doute beaucoup d’autres ! (n’hésitez pas à nous en faire part).

Face à une haute marche, certaines personnes foncent, la franchissent sans se poser trop de questions, comme si cela leur était aisé et naturel. Pour beaucoup d’autres, le complexe de la haute marche est puissant.

Pour lever les obstacles et les freins évoqués plus haut, quelles solutions ?

– Reprendre confiance en soi (plus facile à dire qu’à faire, on en est tous conscient !)
– Se faire accompagner (des professionnels existent ou déjà faire appel à des proches qui peuvent vous encourager et vous soutenir dans votre démarche, dans votre cheminement).
– En discuter avec des personnes qui ont franchi cette marche pour mieux en connaître les conséquences et les réelles difficultés
– Démythifier la hauteur de la marche. Parfois elle semble plus haute que ne l’est réellement. (si, si, c’est vrai, je peux témoigner pour certaines 🙂
– Etre sincère avec soi-même : ai-je réellement envie de franchir cette marche ou pas ? ai-je envie de me donner les moyens de la franchir ou est-ce que finalement, je préfère rester à la marche où je suis car elle me correspond bien…Et si jamais j’ai vraiment envie de franchir cette marche, le formuler clairement et oser !

Et vous, les marches d’escalier, les avez-vous  franchies aisément ou avec crainte ? Avez-vous l’impression que le syndrome de la haute marche vous correspond pas mal ? Avez-vous franchi une marche de trop ou avez-vous le sentiment qu’il vous reste une marche à franchir ?

Toutes les réactions, suggestions, critiques sur ce concept de la trop haute marche sont les bienvenus !

 

5 thoughts on “Le syndrome de la trop haute marche

  1. La meilleure façon de franchir la marche reste, selon moi, de faire le premier pas, ou plutôt, dans cet exemple, de lever le pied !
    C’est souvent le premier geste posé dans une direction qui est le plus difficile à faire. Après, ça vient tout seul (ou presque) et on réalise que ce n’était pas si difficile, après tout.
    Foncez ! Qui ne risque rien n’a rien !
    Anik

      

  2. Comme c’est bien dit. Faisons la guerre tous ensemble aux croyances limitantes.
    Nous avons relayé sur notre site Question de job. Bonne continuation à vous.

      

  3. @ Imparfaite-et-alors : je suis d’accord pour dire que le premier pas est le plus difficile et que parfois on se rend compte qu le second n’est pas si difficile finalement ? Mais encore faut-il avoir l’énergie, l’envie, les moyens de l’enclencher ce premier pas ?

    @ Claire : merci pour ce relais ! Croyances limitantes ou sagesse, le débat est ouvert 🙂

      

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